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Cote : g226_6_f_009__v____ | ID_folio : 636 | ID_Transcription : 844 | ID_Image : 1907
Le corps des animaux, dans leur nouvel état, sera composé d’une matière dont la rareté et l’organisation le mettront à l’abri des altérations qui surviennent au corps grossi et qui tendent continuellement à le détruire de tant de manières différentes. » (p. 185)
« Chaque germe renferme un germe impérissable qui ne se développera que dans l’état futur de notre planète. Rien ne se perd dans les immenses magasins de la Nature ; tout y a son emploi, sa fin, et la meilleure fin possible. »(p. 207)
Ces germes braveront les efforts de tous les élémens et de tous les siècles. (p. 208)
Il est difficile d’assigner le caractère qui distingue essentiellement le végétal de l’animal. (p. 211)
Les animaux se déguisent
à nos yeux. nous ne pouvons en reconnaître la nature. Il en est de même des plantes. N’a-t-il pas fallu toute la sagacité des botanistes pour s’assurer de la véritable nature des moisissures, des lichens, des champignons, des truffes ? (p. 221)
Chaque branche, chaque rameau, chaque feuille sont si bien des arbres que détachés du grand arbre et plantés en terre avec certaines précautions ils peuvent y végéter par eux-mêmes et y faire de nouvelles productions. C'est que les organes essentiels à la vie sont répandus dans tout le corps de la plante. - Un arbre est donc un assemblage de productions organiques subordonnées, liées étroitement les unes aux aux autres, et qui participent toutes à une vie et à des besoins communs. C'est une sorte de société organique ; tous les individus travaillent au bien commun de la société, en même temps qu’ils procurent leur bien particulier. (p. 223)
La terre
au même instant qu’elle fut appelée du néant à l’être renfermait dans son sein les principes de tous les êtres organisés et animés qui devaient la peupler et l’embellir et modifier plus ou moins sa surface. (p. 253).
Tous les germes ont donc été originairement construits ou calculés sur des rapports déterminés aux diverses révolutions que notre planète devait subir. (p. 253)
« Ce que nous appelons génération d’un animal n’est qu’une transformation et une augmentation. » Leibnitz (p. 274)

Transcription : Atsushi Yamazaki

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