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Histoire générale de la philosophie, Victor Cousin

Bacon
Deux âmes : l’une sensitive dont il recommande l’étude - l’autre raisonnable et qui relève de la théologie. (p. 331)
Bacon croit à l’inspiration prophétique, et à la vision dans l’avenir dans les songes.(p. 336)

Exagération de Locke
Toutes les erreurs ne sont pas des erreurs de mots. Est-ce à l’aide du mot moi ou existence que je sens que j’existe ? ai-je été du mot à la chose ? (p. 360)
Contre Berkeley
D'où pouvons-nous savoir si nos idées sont des images fidèles puisque ne connaissant les originaux que par ces images, nous ne pouvons confronter les images aux originaux ?Réf. bibl.
La preuve de l’existence de Dieu tirée de la nature et du monde suppose qu’on admet comme un principe incontestable le principe de causalité. (p. 365)
L’identité, l’unité indivisible du moi, c’est là ce qu’on appelle sa spiritualité. (p. 366)
La liberté
ne réside pas dans l’activité extérieure, mais dans l’activité intérieure. - Il n’a pas été prescrit à l’homme de faire, mais de vouloir. (p. 370)
L’évidence ne peut être définie - elle est son propre critérium - on la sent ou on ne la sent pas. Elle est toute personnelle. - Elle ne dépend même pas de la volonté. (p. 387)
Critérium
Descartes fait reposer la certitude du monde sur la véracité divine - ce qui est un paralogisme. (p. 405)
Selon lui l’homme ne croirait à la certitude du monde qu’à la suite d’un raisonnement compliqué dont la base serait la véracité de Dieu. Réf. bibl.
Création
Dieu crée sans cesse. Descartes (p. 413)
Définition de la substance,
d’où part Spinoza : (Descartes, 3e Méditation) « une substance ou bien une chose qui de soi est capable d’exister. » (p. 417)
Le vrai attribut de la substance est-il l’étendue ou la force ? « Grave question qui n’était même pas née au temps de Descartes, qui n’a été agitée qu’assez longtemps après lui, et qui est loin d’être épuisée même aujourd’hui ».(p. 421)
Bossuet
« Si on voulait donner à Bossuet un nom d’école comme au moyen-âge, il faudrait l’appeler le docteur infaillible ». (p. 422)
MaĂŻmonide
refuse à Dieu tout attribut positif - il ne sait même pas s’il est, l’existence étant déjà un attribut qui a l’air de trop déterminer l’essence indéterminable ». (p. 427)
Spinoza
Pas de causes finales. Si Dieu agissait pour une fin quelconque, il désirerait quelque chose dont il serait privé - ce qui détruit l’idée de la perfection de Dieu.Réf. bibl.
Toutes les fins sont des chimères.Réf. bibl.
La Nature ne se propose aucun but.(p. 443 et toute la page 443)
Dieu n’a pas créé l’homme, mais le porte.Réf. bibl.
L'impulsion première est une sottise.(p. 445)

Transcription : Atsushi Yamazaki

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Titre de la page : Histoire générale de la philosophie, Victor Cousin

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