Mélanges philosophiques, Jouffroy
- Indifférence souveraine du
public, du sens commun
- au travers des philosophes - ce qui était une question pour eux n’en était pas
une pour lui.
- Comment nier la compétence du sens commun puisqu’il juge. On ne peut nier
non plus celle de Platon, de Descartes.
- n’est qu’une collection de solutions des questions qu’agitent les
philosophes. - C'est une
philosophie antérieure à la philosophie et qui se trouve spontanément au fond de toutes
les
consciences.
- provient de la faiblesse de l’intelligence qui n’entrevoit jamais
qu’une partie de la vérité.
- c’est de prendre les idées d’étendue, de solidité, de forme qui ne sont que des
phénomènes
en nous pour les qualitĂ©s rĂ©elles d’une chose hors de nous. – Que deviendraient ces idĂ©es-lĂ
si notre intelligence
n’existait pas ?
- Berkeley se félicitait de voir les matérialistes réfutés par la
suppression de la matière.
Mais en supprimant la conscience, ils réduisent l’âme dans la
matière et peuvent se
féliciter d’avoir supprimé le
spiritualisme.
- De quel droit attribuer les phénomènes à un autre sujet que le
corps ? Les phénomènes de la
conscience sont le résultat d’un certain
arrangement de certaines parties matérielles. (Cabanis)
- L’âme est identifiée à la matière tout aussi rigoureusement que la
matière à l’esprit
par Berkeley et Mallebranche.
- en ne se servant point de ses sens cherche la matière au-dedans de
lui et ne la trouve pas.
- en ne faisant point usage de sa conscience cherche l’âme au-dehors et ne la trouve pas.
- Nous sentons qu’elle est, nous sentons que nous sommes le
mĂŞme.
- Il n’y a en nous que des idées d’étendue, de forme, de solidité -
La matière est une
fantasmagorie, le monde extérieur n’existe
pas.
- Mais par nos organes, l’intelligence affirme la réalité.
Nous distinguons nettement les idées qui sont en nous des réalités qui n’y sont pas, et que les images de ces réalités sont leur conséquence et non leur principe. La conscience ni les sens
- ne peuvent être supprimés, la Réalité est double. Le vulgaire a beau
se tourmenter pour
la voir comme les philosophes il n’y arrive pas. - Point
de départ pour l’Hégélianisme.
- Pour que la Vérité absolue n’existât pas, il faudrait que certaines
choses existassent et n’existassent pas en
même temps - qu’il y eût et qu’il n’y eût pas entr’elles certains rapports. – Quiconque
nie qu’il y ait de la vérité absolue nie à la fois
la Vérité et le néant.
- Tout acte de croyance implique dans celui qui croit la conviction
qu’il participe à la
vérité absolue.
- est constituée de manière à réfléchir les choses telles qu’elles sont. - Nous croyons il est vrai qu’elle peut souvent se tromper - ce que nous ne croirions pas si nous la supposions naturellement trompeuse. Mais nous n’avons aucune preuve du fait que l’intelligence n’est pas trompeuse. Car la véracité de notre intelligence ne peut se démontrer qu’avec notre intelligence.