Spinoza Saisset 2.
- RéfutationsLa méthode de Descartes
- est expérimentale - celle de Spinoza spéculative.p. 231.
- Spinoza est le Parménide des temps modernes. mépris de l’expérience
- Il efface l’unité du moi, puisque l’âme est un assemblage de modes, non plus
une idée,
mais une collection d’idées.
- Les distinctions de l’ordre et du désordre, du Bien et du mal sont toutes humaines.
- Dans la 3e méditation il part d’un fait de conscience, dans la
cinquième
d’un concept abstrait. (p. 241)et dans les Principes, on ne trouve presque plus aucune
trace de l’esprit
d’observation.
- cette différence n’est point admise par Schelling
et par Hegel.
- – La séparation de la raison pure et des sens est une œuvre artificielle. L’homme n’est
jamais un pur esprit, pas
plus qu’un simple animal.
c’est aux sens, à la conscience que vous empruntez la notion de
l’étendue
- : ou bien il est tout, de sorte qu’il ne peut y avoir qu’un seul être, une seule
personne, un seul individu qui est Dieu - ou bien, il n’est qu’une abstraction sans vie
et sans réalité, de sorte qu’il n’y a d’êtres vraiment réels que les êtres finis et
déterminés qui composent la nature.
- « toute détermination est une négation » ce qui place dans la perfection
suprĂŞme la
suprême indétermination et conduit à considérer tout attribut, même
l’attribut de la pensée comme une
déchéance de l’être.
- tout attribut étant une détermination, dites-vous est quelque chose de négatif - et
vous voulez que la substance produise des attributs. - en d’autres termes se détermine
nécessairement. c’est comme si vous disiez que le Positif devient le négatif. Hegel
en est venu jusque-là . il a proclamé l’identité du néant et de l’être, de l’unité et
du zéro.(p. 254)
- dilemme - ou bien chaque ĂŞtre aura sa vie propre, et alors la vie divine ne sera que la
collection de toutes les vies particulières,
simple total sans réalité, sans
individualité
ou bien il y a véritablement une vie divine, individuelle dont toutes
les existences particulières ne seront
que des fragments - et alors ces existences
n’auront plus qu’une individualité apparente, une réalité
toute nominale
- L’immortalité de l’âme que nous laisse Spinoza équivaut à la mort(p. 261)