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Cote : g226_6_f_039__r____ | ID_folio : 1283 | ID_Transcription : 896 | ID_Image : 3848

Critique de la raison pure, Kant, trad. Barni, 1869

Kant n’admet pas l’ancien adage : « Nihil est in intellectu etc. »
Mais l’entendement n’aurait rien à penser si le sens ne lui donnait quelque chose à quoi il pût appliquer son activité.
La représentation de l’espace
existe en nous, à priori - et p. XI, qui contredit cela.
Le temps est la forme du sens extérieur,
comme l’espace est la forme des sens intérieurs.
Voy. sur la forme des intuitions p. IX.
Nous ignorons ce que sont
les choses en soi. (p. 13)
L'entendement a pour fonction de juger
c’est-à-dire de ramener à l’unité les diverses représentations fournies par la sensibilité de manière à constituer une connaissance déterminée d’un objet donné ou pouvant être donné par ces représentations.
Schématisme de l’entendement pur
Il n’y a pas d’image du triangle qui puisse être jamais adéquate au concept d’un triangle en général. L’image sera toujours celle d’un triangle rectangle, ou aigu etc. - Le schème du triangle comprend toutes ces figures - il ne peut donc exister ailleurs que dans la pensée.
Permanence de la substance contre l’idéalisme
« Tous les phénomènes contiennent quelque chose de permanent (une substance) qui est l’objet même, et même quelque chose de changeant qui est la détermination de cet objet, c’est-à-dire le mode de son existence. »
Mais la permanence n’est autre chose que la manière dont nous nous représentons l’existence des choses.

Réalité des choses
Nous pouvons la connaître sans qu’elles soient l’objet d’une perception immédiate. Exemple : le magnétisme du fer. Nous arriverions à avoir une intuition immédiate de cette matière si nos sens étaient plus délicats.
Réfutation de l’idéalisme
Toute détermination suppose quelque chose de permanent dans la perception - ce quelque chose ne peut être dans mes représentations elles-mêmes - il faut bien admettre quelque chose de distinct de ces représentations, par rapport à quoi leur changement et par conséquent mon existence dans le temps où elles changent puissent être déterminés.
Je n’ai pas seulement conscience de ma représentation mais de mon existence dans le temps et comme cette expérience intérieure n’est elle-même possible que par son rapport à quelque chose en dehors de moi avec quoi je puisse me regarder comme étant en relation, on peut dire justement que j’ai tout aussi sûrement conscience de l’existence des choses extérieures que de ma propre existence.

Les concepts Ă  priori
n’ont de valeur que comme principes régulateurs. (p. 51)
Les seuls principes de l’entendement
ne peuvent nous donner la connaissance des choses en soi.
L’entendement ne nous fait connaître que des phénomènes.
Nous prenons une loi de la raison pour une loi de la nature mĂŞme des choses.

Transcription : Atsushi Yamazaki

Page de notes de lecture

Titre de la page : Critique de la raison pure, Kant, trad. Barni, 1869

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