Critique de la raison pure, Kant, trad. Barni, 1869
- Kant n’admet pas l’ancien adage : « Nihil est in intellectu etc. »
- Mais l’entendement n’aurait rien à penser si le sens ne lui donnait quelque chose à quoi il
pût appliquer son activité.
- existe en nous, à priori - et p. XI, qui contredit cela.
- comme l’espace est la forme des sens intérieurs.
- Voy. sur la forme des intuitions p. IX.
- les choses en soi. (p. 13)
- c’est-à -dire de ramener à l’unité les diverses représentations
fournies par la sensibilité
de manière à constituer une
connaissance déterminée d’un objet donné ou pouvant
être donné par
ces représentations.
- Il n’y a pas d’image du triangle qui puisse être jamais adéquate
au concept d’un
triangle en général. L’image sera toujours celle
d’un triangle rectangle, ou aigu etc.
- Le schème du triangle
comprend toutes ces figures - il ne peut donc exister ailleurs que
dans la pensée.
- « Tous les phénomènes contiennent quelque chose de permanent (une substance) qui est l’objet
même, et même quelque chose de changeant qui est la détermination de cet objet,
c’est-à -dire
le mode de son existence. »
Mais la permanence n’est autre chose que la manière dont nous nous représentons l’existence des choses. Réalité des choses
- Nous pouvons la connaître sans qu’elles soient l’objet d’une
perception immédiate. Exemple :
le magnétisme du fer. Nous arriverions à avoir une
intuition immédiate de cette
matière si nos sens étaient plus
délicats.
- Toute détermination suppose quelque chose de permanent dans la perception - ce quelque chose
ne peut être dans mes représentations elles-mêmes -
il faut bien admettre quelque chose de
distinct de ces reprĂ©sentations, par rapport Ă
quoi leur changement et par conséquent
mon existence dans le temps oĂą elles
changent puissent être déterminés.
Je n’ai pas seulement conscience de ma représentation mais de mon existence dans le temps et comme cette expérience intérieure n’est elle-même possible que par son rapport à quelque chose en dehors de moi avec quoi je puisse me regarder comme étant en relation, on peut dire justement que j’ai tout aussi sûrement conscience de l’existence des choses extérieures que de ma propre existence. Les concepts à priori
- n’ont de valeur que comme principes régulateurs. (p. 51)
- ne peuvent nous donner la connaissance des choses en soi.
L’entendement ne nous fait connaître que des phénomènes.
Nous prenons une loi de la raison pour une loi de la nature mĂŞme des choses.