Kant, 2
- Raison paresseuse
- - Nous nous abstenons de chercher les causes des phénomènes dans les lois générales du
mécanisme de la
nature, pour en appeler directement aux insondables décrets de la
sagesse divine.
- Dans les questions élevées par la raison pure il ne s’agit pas de la nature des choses mais de celle de la raison même, ou de sa constitution interne. - - Voy. où il faut s’arrêter. (p. 114).
- La raison nous dit qu’il y a un principe
transcendantal -
mais si vous demandez cet ĂŞtre est-il une substance etc, la question
n’a plus de sens. - tous ces concepts n’ont d’autre usage qu’un
usage empirique.
- Il est absurde de demander des lumières à la raison et de lui prescrire d’avance le
parti qu’elle doit
prendre.
- 1° s’appuyer sur quelque chose qui ne soit pas imaginaire - c’est-à -dire en dehors de
l’expérience possible. La raison n’a pas le droit de suppléer au manque de principes
physiques d’explication par des principes hyperphysiques.
2°
l’hypothèse doit suffire pour déterminer à priori tous les effets donnés - autrement
les hypothèses s’engendrent indéfiniment. 3° -
Les hypothèses sont permises dans l’usage pratique.V. p. 129.
- Quand on voit le dogmatique mettre dix preuves en avant, c’est qu’il
n’y en a
pas une de bonne. (p. 130.)
- ne peut résulter du cours des choses Il faut admettre une raison
suprĂŞme
capable de la produire - d’où Dieu. (p. 134.)
- « Nous ne tenons pas nos actions pour obligatoires parce qu’elles sont un commandement
de Dieu
- mais nous les regardons comme des commandements divins, parce que nous
y sommes intérieurement obligés. » Voy. juste l’inverse dans Descartes.
- l’opinion
la Foi
le savoir. (p. 137.) Le savoir équivaut à la certitude.