Traité de métaphysique., Voltaire
- Dieu- (connaissance de –)
- aucunAucun homme ne naît avec. prquoipourquoiPourquoi ?
Je vois qu’il y a qqquelque chose de plus puissant que moi ! rien de plus.
Je produis ledu mouvement., - donc le mouvement n’existait pas auparavant., - donc le mouvement n’est pas essentiel à la matière., - donc la matière le reçoit d’ailleurs, donc il y a un dieu.
Par cela même qu’un être infini nous est démontré, il nous est aussi démontré qu’il doit être impossible à un être fini de le comprendre.
- Comment un être immatériel aurait-il produit la matière -?
Dieu a pu créer l’esprit &et la matière sans être ni l’un ni l’autre.
onOn ne peut pas dire qu’il n’y a point de Causescauses finales - mais seulement que nous ne connaissons pas toutes les Causescauses finales. ilIl y a des choses extérieures.
- Je ne suis pas brûlé en rêvant du feu.
- Dieu
siSi l’âme ne pense pas toujours, il est absurde de reconnaître en l’homme une substance
dont l’essence est de
penser.
Dieu a prescrit aux juifs jusqu’à la manière d’aller à la garde-robe &et il ne leur dit pas un mot de leur âme.
Je ne sais pas la nature de cette chose &et j’affirme qu’elle est éternelle., - uniquement parce que je le désire. La prescience &et l’omniscience
- de Dieu aussi incompréhensibles que le reste.
- sont relatifs. Sans l’homme ils n’existeraient pas. Il n’existe pas en soi de chaud &et de froid,
de doux &et d’amer.
Le Philosophe ignorant
- Âme &et corps
- j’aiJ'ai cru qu’il y avait en moi une substance qui digérait &et une substance qui pensait.
« cependantCependant en cherchant toujours à me prouver que nous sommes deux j’ai senti
grossièrement que je suis un-seul, &et cette contradiction m’a toujours fait une extrême
peine.
- nonNon. laLa plupart des hommes vivent sans s’inquiéter de tout cela !lesLes choses auxquelles
nous ne pouvons atteindre ne sont pas notre partage - « mais malgré ce désespoir
je
ne laisse pas de désirer d’être instruit - &et ma curiosité trompée est toujours
insatiable. »
- ilIl y a l’infini entre notre volonté &et l’obéissance de notre membre, c’est-à -dire qu’il ne y a nulle proportion de l’une à l’autre, nulle raison, nulle apparence de cause – nul de nos sens n’est explicable.
scepticismeScepticisme
causeCause