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Cote : g226_6_f_046__r____ | ID_folio : 1676 | ID_Transcription : 909 | ID_Image : 5027

Traité de métaphysique., Voltaire

Dieu- (connaissance de –)
aucunAucun homme ne naît avec. prquoipourquoiPourquoi ?
Je vois qu’il y a qqquelque chose de plus puissant que moi ! rien de plus.
Je produis ledu mouvement., - donc le mouvement n’existait pas auparavant., - donc le mouvement n’est pas essentiel à la matière., - donc la matière le reçoit d’ailleurs, donc il y a un dieu.
Par cela même qu’un être infini nous est démontré, il nous est aussi démontré qu’il doit être impossible à un être fini de le comprendre.
- Comment un être immatériel aurait-il produit la matière -?
Dieu a pu créer l’esprit &et la matière sans être ni l’un ni l’autre.
onOn ne peut pas dire qu’il n’y a point de Causescauses finales - mais seulement que nous ne connaissons pas toutes les Causescauses finales.

ilIl y a des choses extérieures.
Je ne suis pas brûlé en rêvant du feu.
âmeÂme
Dieu siSi l’âme ne pense pas toujours, il est absurde de reconnaître en l’homme une substance dont l’essence est de penser.
Dieu a prescrit aux juifs jusqu’à la manière d’aller à la garde-robe &et il ne leur dit pas un mot de leur âme.
Je ne sais pas la nature de cette chose &et j’affirme qu’elle est éternelle., - uniquement parce que je le désire.

La prescience &et l’omniscience
de Dieu aussi incompréhensibles que le reste.
La Vertuvertu &et le vice
sont relatifs. Sans l’homme ils n’existeraient pas. Il n’existe pas en soi de chaud &et de froid, de doux &et d’amer.

Le Philosophe ignorant

Âme &et corps
j’aiJ'ai cru qu’il y avait en moi une substance qui digérait &et une substance qui pensait. « cependantCependant en cherchant toujours à me prouver que nous sommes deux j’ai senti grossièrement que je suis un-seul, &et cette contradiction m’a toujours fait une extrême peine.
m’est-ilM'est-il nécessaire de savoir ?
nonNon. laLa plupart des hommes vivent sans s’inquiéter de tout cela !lesLes choses auxquelles nous ne pouvons atteindre ne sont pas notre partage - « mais malgré ce désespoir je ne laisse pas de désirer d’être instruit - &et ma curiosité trompée est toujours insatiable. »
infiniInfini
scepticismeScepticisme
causeCause
ilIl y a l’infini entre notre volonté &et l’obéissance de notre membre, c’est-à-dire qu’il ne y a nulle proportion de l’une à l’autre, nulle raison, nulle apparence de cause – nul de nos sens n’est explicable.

Transcription : Atsushi Yamazaki

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Titre de la page : Traité de métaphysique., Voltaire

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