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Cote : g226_6_f_062__r____ | ID_folio : 1971 | ID_Transcription : 1902 | ID_Image : 5912

La Philosophie, André Lefèvre, 1879

L’homme primitif
attribuait aux agents extérieurs la volonté qu’il trouvait chez ses semblables. La glace avait p. lui, l’intention de couper, le soleil de le réchauffer ou de le brûler.(p. 6-7)
Il adjurait ces objets. - la reconnaissance et la peur l’engageaient à leur offrir des cadeaux à leur adresser des prières.
DĂ©couverte du feu
fait considérable. assimilation du feu terrestre aux flammes solaires, - du foyer à la vie.
Tous les dieux disséminés par l’homme dans l’univers n’ont été créés que pour répondre à cette question « pourquoi ».
L’idée de Cause
l’homme y a attaché l’idée de volonté, de finalité prévue. Telle chose existe p.que, afin que telle autre soit. ce n’est plus le fait qui est la Cause, mais bien l’intention, la fin cachée dans le fait.
L’attribution d’une volonté aux causes extra-humaines est le pivot de toute métaphysique et la logique naissante a conclu que « tout dans le monde a été conçu en vue de l’homme pr son mal ou pour son bien »
mais en dehors de l’activité particulière aux êtres conscients, la logique perd ses droits elle ne correspond qu’à l’enchaînement des faits émanés d’un organisme vivant et pensant, doué de sensations et de mémoire.
(p. 14-15)

thalès
conçut les dieux comme les aspects d’une force motrice qu’il assimilait à la vie ou à l’âme universelle.
L’âme est la substance de toutes les formes. L’air, la terre, le feu ne sont que des dilatations ou des condensations du feu.
Anaximandre de Milet.
- union essentielle du mouvement et de la substance.
XĂ©nophane de Colophon.
inventeur de l’idéalisme, - ou nihilisme.
Les astres, y compris le soleil, sont des nuages qui s’éteignent et se rallument comme des charbons. L’univers, théâtre d’apparences illusoires, est livré au hazard.
l’un des Éléates est l’Être.
en dehors de lui, il n’y a rien de vrai. - Par là, se trouvent supprimées l’immortalité de l’âme et la vie future. Si d’une part l’âme humaine ne peut survivre à l’organisme qui la produit, d’autre part l’absolu n’admettant ni parties ni limites ne peut accorder aucune existence distincte à la personne humaine. c’est pourquoi l’Être unique, l’être en soi équivaut au néant.
Hippocrate était élève des Ioniens.
pour lui le feu était la substance même. La vie ou l’âme partout répandue était un feu subtil. Le principe vital ou animique n’était pour lui qu’un élément igné, matériel.(p. 75)

Grand homme

Socrate
« a fait à la pensée humaine un mal incalculable ».p. 101.

Style philosophique

(Id.)
(Aristippe) « voyait (Socrate) sourire dans les banquets et dans les boudoirs des courtisanes ! » (p. 102)

Transcription : Atsushi Yamazaki

Page de notes de lecture

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