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Cote : g226_6_f_162__r____ | ID_folio : 2039 | ID_Transcription : 2924 | ID_Image : 6116

Vatel 3

Crainte etforce.
on ne peut se dégager d’un traité de paix, en alléguant qu’il a été extorqué par la crainte ou arraché de force. cependant qu’un conquérant avide subjugue une nation qu’il la force à accepter des conditions insupportables, ce repos ne sera pas une paix...Réf. bibl.!
Ambassadeur a le droit de se couvrir devant le prince à qui, il est envoyé La Nation Suisse, quand LouisXV vint en Alsace en 1744, ne voulut pas lui envoyer d’ambassadeur pour le complimenter, sans savoir si on lui permettrait de se couvrir. - et cette demande ayant été refusée, le corps helvétique n’envoya personne.Réf. bibl.
Notes et table générale de l’ouvrage par Pinheiro Ferreira - t. 3.suffrage universel.
Le mot personne morale est une métaphore – appliquée à une nation, c’est une hyperbole que de soutenir, au sujet de plusieurs millions de personnes, qu’elles ont une volonté propreRéf. bibl.
Les nations ne délibèrent pas et ne prennent pas des résolutions en communRéf. bibl.
Les facultés de l’entendement et de la volonté n’appartiennent qu’à des individus physiques.Réf. bibl.
droit naturel.
L’état de nature est supposé être l’état sauvage, etle droit natureltraite des droits et des devoirs de l’homme, dans ce soi-disant … état de nature. Mais ce qu’on entend aujourd’hui par droit naturel c’est l’ensemble des droits et des devoirs qui étant fondés sur la nature de l’homme peuvent être plus ou moins modifiés par les divers rapports sous lesquels nous considérons les hommes réunis en société.Réf. bibl.
La souveraineté nationale ne signifie pas que la Nation est le souverain, mais, … que tout citoyen capable d’émettre aux élections, un vote en connaissance de cause, est appelé à choisir ceux qui doivent exercer les pouvoirs souverains, au nom, c'est-à-dire dans les intérêts de la nation.(p. 25)
La démocratie ne peut pas être le gouvernement où la nation retient à soi le droit de commandement, mais celui où personne n’est exclu d’aucun des droits politiques auxquels il aura été jugé apte par la voix de ses concitoyens capables d’émettre à cet égard, une opinion en connaissance de cause.(p. 28)
Les peines doivent avoir pour but l’amendement du coupable. autrement elles ne seraient « qu’une basse vengeance ».(p. 43.
Le gouvernement n’a pas le droit de retenir un citoyen dans sa patrie. - et il ne doit se mêler de l’industrie, de l’agriculture et du commerce que pour écarter ce que les accidents naturels ou la malignité des hommes pourraient opposer à leur développement »p. 85
Les lois de la Presse1 inutiles. les délits qu’elle peut commettre rentrent dans le droit commun(p. 109

Transcription : Biagio Magaudda

Page de notes de lecture

Titre de la page : Vatel 3


Notes

1"presse" dans l'ouvrage de Vattel (p. 109).

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