Des associations ouvrières. (Villermé
- dans les considérants de l’édit de 1776 portant suppression des
jurandes, on voit
fort bien les excès du monopole et comment il était « une cause d’extermination
pour le peuple » pire que la concurrence. Les femmes, par exemple, étaient exclues de la
broderie. Quand on damnait la boutique d’un maître, il n’était
permis Ă aucun
ouvrier d’y travailler on damnait même la ville, et tous les compagnons s’en
retiraient.RĂ©f. bibl.
- Plusieurs associations sont restées sur le pied d’égalité parfaite. les blanchisseuses, les
ouvriers
en arçonnerie, les coiffeurs. et celle des cuisiniers, qui dans les trois restaurants ouverts
par eux pour les ouvriers, rétribue le laveur de vaisselle comme le cuisinier-chef ou le gérant –Réf. bibl.
- enseignes placées en 48 à la porte du siège des associations
fraternelles. Le niveau
tantôt seul, tantôt au-dessus de deux mains réunies - ou des
bonnets phrygiens. (association
des coiffeurs, place du Temple. 5. ailleurs « ni
sacrifice, ni Ă©goĂŻsme. Travailler pour
rien, afin d’avoir tout pour rien telle est la vraie loi de l’humanité » (association
de tailleurs. rue Saint-Lazare no 148)RĂ©f. bibl.
- L’association des tailleurs de Clichy mentait à son principe, puisque quelques chefs avaient, en sus
du salaire commun, des frais de représentationRéf. bibl.
Des classes ouvrières en France pendant l’année 1848 - Blanqui.
- « depuis février dernier, chaque puits d’extraction de houille a eu son gouvernement
provisoire qui intimait des ordres, parfois obéis, aux dépositaires du pouvoir et
aux propriétaires des minesRéf. bibl.
- v.p. 736.l’horrible budget d’un ouvrier de Lille, écrit par
lui-même – d’un ton
simple, et qui fait un grand effet.
- en Angleterre, il y a quatre mille écoles où l’on enseigne
l’économie politique - et il n’y en
a pas une en France !RĂ©f. bibl.
- v.p. 773.Curieuses déclarations = proclamations des ouvriers des mines. l’une
ne veut
pas entendre parler de renvoi d’ouvriers « sous quelque prétexte que ce soit »
- « Les chefs de l’industrie veulent exclure du marché national tous les produits étrangers et les ouvriers prétendent renvoyer de France tous ceux qui viennent du dehors nous avons vu les filtiers de Lille demander des restrictions contre les filtiers aussi français qu’eux de Commines et de Warwick et les ouvriers de Lyon marcher contre ceux de la campagne parce qu’ils travaillaient à meilleur compteRéf. bibl.