| Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
La Béatitude renferme deux parties : l’une s’appelle la Béatitude essentielle par laquelle on possède Dieu dans sa parfaite vision & son parfait amour. l’autre la Béatitude accidentelle elle appartient à la jouissance de divers objets créés. après la résurrection, une partie de celle-ci sera encore distribuée aux puissances du corps. » (365)
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 365.
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[n°2]
Beau trait. // Antoine* Pérez jésuite mort en 1651, professeur de théologie à Salamanque, mangeant des & y trouvant un vif plaisir fruits rafraîchissants, en pleine chaleur s’écria « s’il est agréable de goûter ces fruits que sera-ce donc de goûter par une connaissance infiniment plus vive & plus intime l’essence de Dieu » 368.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 368.
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[n°3]
Belle idée sur le Paradis « aussi un Saint, personnage très docte, a-t-il pensé que Dieu créa Adam hors du paradis, afin que, s’y voyant introduit, il éprouvât le plaisir de voir sa condition améliorée » 372.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 372.
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[n°4]
Comment il faut se figurer le Paradis // ... les Saints vêtus d’une lumière éclatante. - trônes, sceptres de diamant, chœurs des danses – tapis* parquets d’or. – on découvre les secrets de la nature, prés, jardins fruits « non p. soulager la soif & la faim mais p. procurer aux sens une jouissance pure, ineffable.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 375-376.
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[n°5]
il faut s’arrêter, dans cette méditation du Paradis aux sens les plus nobles, la vue, l’ouïe l’odorat. (377.)
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 377.
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[n°6]
le ciel « nous ne voyons que le revers grossier de ce précieux tapis, dont le fond travaillé en broderie qui surpassent les splendeurs du ciel visible est étendu sous les pieds des Saints – (388)
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 378.
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[n°7]
Enfer & Paradis. « comme il convient p. ne pas aller en enfer après la mort d’y aller souvent en esprit pendant la vie, de même aussi p. aller en réalité au paradis après la mort, il convient d’y aller souvent en esprit pendant la vie » (379.)
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 379.
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[n°8]
Quatre erreurs ôtent à la méditation sa facilité & son agrément // 1o on a trop peur de découvrir des taches dans sa conscience 2o nous avons le cœur impur, encombré d’affections désordonnées // 3o le défaut d’usage 4o on s’imagine qu’il faut trouver des pensées neuves et subtiles.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 379-381.
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[n°9]
La Pénitence est un remède – une panacée, une piscine probatique qui guérit tous les maux de l’âme
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 391.
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[n°10]
l’Eucharistie un aliment plus l’usage de ce remède est fréquent, plus il est réparateur. v. p. 397.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 392.
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[n°11]
objection impie. // la Madeleine si beaucoup de péchés lui ont été pardonnés parce qu’elle a beaucoup aimé son amour a donc été la cause, & non l’effet du pardon » v p. 405 la réponse -
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 405.
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[n°12]
La contrition est comme un broiement du cœur en mille petites pièces par la force d’une amoureuse douleur
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 405-409.
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[n°13]
l’attrition est un repentir imparfait, la métaphore étant dérivée du brisement d’une pierre qui s’opère avec moins de force & ne la réduit qu’en qques gros fragments.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 409.
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[n°14]
S’affliger, bon calcul. quel homme ne se réjouirait de ses larmes s’il savait que chacune d’elles peut lui donner un trésor. Le pécheur attend de ses larmes plus que des perles - il attend un royaume, un ciel, la possession de Dieu.
Référence exacte :
Catoire, F. (trad.) ; Pallavicino, S. - L'Art de la perfection chrétienne. - 1854. - p. 418.
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Cote g226 - vol. 6 - f°237 - Verso - 
f°238 - Recto | f°239 - Recto