- L’échafaud est un autel.(p. 196)
- « l’univers ne serait donc qu’un assemblage d’apparences »Réf. bibl.
- « il y a dans la science, si elle n’est pas entièrement subordonnée aux dogmes nationaux
quelque chose de caché qui tend à ravaler l’homme et à le rendre surtout inutile
ou
mauvais citoyen. »Réf. bibl.
- L’étude des sciences naturelles a son excès comme tout le reste et nous y sommes
arrivés. Elles ne sont point, elles ne doivent point être le but
principal de l’intelligence
et la plus haute folie qu’on pût commettre serait celle de s’exposer à manquer d’hommes
pour avoir plus de physiciens »(p. 221)
- La religion — « est le plus grand véhicule de la science – Elle exalte le talent partout où elle le
trouve,
surtout le talent des découvertes tandis que l’irréligion le compromise toujours
et
l’étouffe souvent. »Réf. bibl.
- De Maistre estime plus son ignorance que sa science. « car ma science est à moi du moins
en partie et par conséquent je ne puis être sûr qu’elle est bonne. Mon ignorance du moins
celle dont je parle est à lui. partant j’ai toute confiance possible en elle. Je
n’irai point tenter follement d’escalader l’enceinte salutaire etc - » p. 227il oublie avoir
Ă©tabli que la science vient de Dieu. - et puis on ne juge jamais quoi que ce soit en vertu
de l’ignorance qu’on a mais de la science qu’on croit avoir malgré
cette ignorance.
- il n’y a pas de mal à aller au-delà . « celui qui veut faire précisément tout ce qui
est
permis fera bientôt ce qui ne l’est pas » -p. 232.
- - la superstition est un ouvrage avancé
de la religion qu’il ne faut pas
détruire. »(p. 234)
- Ă propos des Indiennes qui
se brûlent — grand problème ! - - ces sacrifices atroces
qui nous révoltent si justement ne
seraient-ils point bons ou du moins nécessaires dans l’Inde.(p. 362
- « quoi donc l’exécution légale d’un petit nombre d’hommes, ordonnée par un tribunal légitime, en vertu d’une loi antérieurement promulguée – » La théorie de De Maistre est celle-ci. L’homme est déchu (même dans les idées de l’antiquité.) la vie est dans le sang. - l’innocent paye pour le coupable. Donc on donne la vie de l’innocent pour racheter celle du coupable - et c’est très bien.Réf. bibl.