Correspondance diplomatique de J.Joseph Dede Maistre, 1811-1817., publié publiée par A.Albert Blanc., 1860., 2 volvolumesvol. in-8., Lévy
- idéesIdées modernes, funestefunestes
- Le véritable ennemi de la Russie, c’est le gouvernement, c’est l’Empereur lui-même qui
s’est
laissé séduire par les idées modernes &et surtout par la philosophie allemande
qui est le puissanpoison de la Russie. »ttomet. 1erp.page 153.
- Napoléon comptait sérieusement sur la capture du prince Bagration &et même il a disgracié
et renvoyé son frère Jérôme qu’il avait chargé de cette petite
besogne »p.page 164.
- on s’enfuyait de StSaint-Pétersbourg. – De Maistre gardait de l’espoir.Réf. bibl.
- il ne faut pas que la cour soit à l’armée - ni que le roi commande quand il n’a
pas de gdsgrands talents militaires. exemple de L xiv &et de Philippe II.RĂ©f. bibl.
- bataille de la Moskowa ppagesp. 174-5-6. – le prince Kutusoff salue un aigle qui
plane sur sa tĂŞte, avant la
bataille.
- douceur des Français en entrant dans Moscou.p.page 237.
- Les prisonniers français ne murmurent pas contre leur maître. De Maistre s’en
Ă©tonne Ă
plusieurs reprises.p.page 246.
- profanation des églises à Smolensk. - il s’en indigneRéf. bibl.
- L’incendie de Moscou est entièrement l’ouvrage du gouvernement russe
« dans une campagne très
proche de la capitale, on fabriquait depuis plusieurs
jours toutes sortes d’artifices
incendiaires, &et l’on disait au bon peuple qu’on
préparait un ballon prpour détruire d’un seul coup toute l’armée française »(p.page 254
- douceur de Napoléon. - il visite les hôpitaux, parle aux blessés russes.
Les soldats français
n’avaient aucune idée religieuse « qu’est-ce que dieuDieu ? que
voulez-vous dire ? cependant ils tenaient au baptĂŞme.(p.page 258.
- Dans la retraite, les français ont mangé de la chair humaine. - témoignagep.page 267.
- - Raisonnements justes que faisait Napoléon avant sa campagne (p.page 291.) - &ettous tous
se sont trouvés démentis.Réf. bibl.
- tableauTableau de la retraite., p.page 297., à copier. Qu'on imagine un
désert où l'on ne voit que de la neige, des corbeaux, des loups et des cadavres ; voilà la
scène depuis Moscou jusqu'à la frontière, et l'humanité n'y peut rien. Le prisonnier meurt de
froid et de faim, et il est tué par la chaleur et par les aliments. Monseigneur le grand-duc
Constantin a fait conduire lui-mĂŞme quelques-uns de ces malheureux dans ses propres cuisines,
donnant ordre qu'on en eût tout le soin possible : aux premières cuillerées de soupe ils sont
morts. Vivant depuis deux mois et plus de nourritures abominables, de charognes d'animaux et mĂŞme
d'hommes (car il n'y a plus de doute sur ce point), ils exhalent pour la plupart une odeur si
fétide que trois ou quatre de ces malheureux suffisent pour rendre une maison inabordable.
L'immense quantité de cadavres a justement attiré l'attention du gouvernement : à Moscou, où
chaque maison a son puits comme à Turin, chaque puits était encombré de cadavres français. On a
ordonné qu'on achèverait de les combler avec des matériaux et qu'ils seraient irrévocablement
fermés, sauf à en ouvrir d'autres. Les commissaires du gouvernement ont compté à Borodino et dans
les environs 42,000 cadavres de chevaux, et quand on songe que tout cela n'est rien en comparaison
des cadavres humains, on pâlit.Réf. bibl.
- Constitution d’Espagne De M.... l’examen.Réf. bibl.
- – mai 1813. « Alexandre Ier proclame au milieu de la Germanie qu’il
combat
prpour l’honneur &et la liberté de l’homme. ces proclamations sont bien plus terribles
que celles des
généraux qui proclamaient, il y a quinze ou vingt ans, la guerre aux
trĂ´nes. car de celle-lĂ la
probité se défiait. ... c’est donc une affaire
finie
le monde est changé. mais qu’y gagnera-t-il ? »p.page 333.
- paroles d’un prisonnier 3... (p.page 348) : Lorsque je le voyais passer - - mon cœur battait - - &et mon front se couvrait de sueur, quoiqu’il fît très froid ».Réf. bibl.