Essai sur l’indifférence en matière de Religion
Lamennais
tournachon. Paris 1818
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idée hist . jugement sur le Moyen âge !
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« cependant malgré les désordres partiels
&
de légères déviations l’Europe s’avançait vers
la Perfection oĂą le christianisme appelle les peuples comme les individus lorsque la
Réforme vint subitement arrêter ses progrès » etc - t 1er p. 52. Cause de la Révolution ?
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« un peuple athée ne saurait subsister - puisque la seule tentative de substituer l’athéisme à la
Religion a bouleversé de fond
en comble la société en France » 69. la religion bonne p. le peuple.
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belle phrase de Condorcet -
« toute religion qu’on se permet de défendre comme une croyance qu’il est utile de laisser
au peuple ne peut plus espérer qu’une agonie plus ou moins prolongée. »
esq. d’un tableau des progrès de l’esprit humain. la Philosophie
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« Depuis Aristippe jusqu’à Diderot, elle n’a jamais su que mettre les passions à l’aise
en s’efforçant de concilier les devoirs de l’homme avec ses penchants, ou plutôt en faisant
de ses penchants l’unique règle de ses devoirs. Aussi n’est-il point de religion, fût-ce celle des
Druides dont la morale ne soit préférable à la morale philosophique » 133. -
- « la philosophie orgueilleusement abjecte, n’a jamais pu comprendre en quoi consiste
la vraie grandeur de cette noble faculté (la raison) que tantôt elle abaisse au-dessous de
l’instinct de la brute. & tantôt elle élève au-dessus de Dieu même ». ( 188.)
jugement sur les hérétiques du -
« avant la réformation, pas un sectaire n’attaqua directement l’autorité de l’Église
pas un ne lui contesta le droit de juger de la foi, & ne révoqua en doute l’infaillibilité
de ses décisions » 197. -
« Aucune religion ne peut subsister qu’en repoussant toutes les autres. elles expirent en
s’embrassant »
248.
et toutes celles de l’Antiquité ?
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« le philosophe le plus profond qui ait paru en Europe depuis Malebranche »
296.
!
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« l’instructive histoire de cette nation célèbre n’est guère que l’histoire du crime
&
du
malheur » 376. Rome
hist
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« fut d’abord gouvernée par les rois ; et ce fut la cause de sa durée. Sous leur autorité
pacifique, la Religion, les moeurs, les lois eurent le temps de prendre racine » 378. -
« l’humanité était un sentiment si étranger à ce peuple, que le mot même qui l’exprime manque dans
sa
langue ». voy. dans mes notes de cicéron - - -
tableau de la France heureuse avant la Révolution.
p. 421.
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que l’impie soit mis à mort.
424.
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« Quand Louis monta sur l’échafaud, ce ne fut pas seulement un mortel vertueux qui succomba
sous la rage de qques scélérats. ce fut le Pouvoir lui-même, vivante image de la Divinité - dont
il émane, ce fut le principe de l’ordre & de l’existence politique, ce fut la société entière
qui périt » 429.
Moyen-Âge.