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Cote : g226_6_f_298__r____ | ID_folio : 1494 | ID_Transcription : 121 | ID_Image : 4481

Miracles (contre les), Voltaire

Ce sont les paĂŻens
qui ont voulu imiter les miracles des juifs et des chrétiens !Réf. bibl.
J.-C. promet
dans saint Luc de revenir sur les nuées « avant que la génération présente soit passée ». Dans saint Jean, id.
Saint Paul dit aux Thessaloniciens qu’ils iront ensemble au-devant de J.-C. au milieu de l’air.
RĂ©f. bibl.

Fallait-il
que Dieu vînt expier1 sur la terre et mourût pour laisser presque tous les hommes dans la perdition ?Réf. bibl.
Ananie et Saphire
n’étaient coupables que de n’avoir pas donné tout leur bien à l'Église.
Les miracles de Vespasien
ont été vus !Réf. bibl.
Luc
ne parle ni du massacre, ni des mages, ni de l’étoile, et maintient que Jésus resta constamment dans la Palestine.Réf. bibl.
« Toujours répondre
est une preuve qu’on a mal répondu. Car si on avait terrassé son ennemi du premier coup, on n’y reviendrait pas à tant de fois. »Réf. bibl.
JĂ©sus
n’a pas fait mention du péché originel,
n’a jamais dit qu’il était Dieu - qu’il avait deux natures,
qu’il était né d’une vierge.
RĂ©f. bibl.

« Il y a eu
autant de conciles en faveur d’Arius et d’Eusèbe qu’en faveur d’Athanase. »(Voltaire, Questions sur les miracles, t. 46)
Miracles. RĂ©surrection dans la mythologie
(Dictionnaire philosophique, Miracles, p. 90)
Saint Chrysostome et saint Augustin
disent qu’il ne fait plus de miracles aujourd’hui parce que l'Église n’en a plus besoin. (p. 93)
On exige
que la doctrine soit appuyée sur les miracles et les miracles s’appuient sur la doctrine.Réf. bibl.
Miracles dans l’histoire ancienne
(t. 16, Essai sur les mœurs, p. 142 et sq.)
Miracles, absurdes,
dans les premiers temps du christianisme.(t. 28, p. 26 et sq.)

Transcription : Taro Nakajima

Page de notes de lecture

Titre de la page : Miracles (contre les), Voltaire


Notes

1Le mot n’est pas dans le texte de Voltaire qui écrivait : « c’est donc en faveur de ce petit nombre des élus que tous les miracles ont été faits. S’ils ont été inutiles à la plus grande partie des hommes, qui est corrompue, ils ont été utiles aux saints. Mais fallait-il, dites-vous, que Dieu vînt sur la terre, et qu’il mourût pour laisser presque tous les hommes dans la perdition ? » (Questions sur les miracles, Œuvres complètes de Voltaire, éd. de Kehl, t. 46, Facéties, p. 382).

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