Tractatus 2.
-
Le décalogue du Deutéronome
&
celui de l’Exode diffèrent.
(167.-8)
-
Le Pentateuque est écrit pêle-mêle, sans ordre. les mêmes récits
reviennent avec des différences. - donc
c’est une réunion de matériaux. 173 & sq. -
- il est impossible d’y marquer un ordre, de façon à établir une
chronologie
-
les Psaumes ont été réunis, à l’époque du second temple
le ps. 88. a été mis au jour au temps de la captivité du roi Jéhojakim
et le ps. 89 après sa délivrance Philon. (v p. 187) -
avant les Machabées il n’y avait point de canon des livres
Saints.
(199
-
Paul dit que personne ne peut se justifier de ses œuvres (épîtres aux
Rom. III. 27 28.
Jacques – que l’homme se justifie par ses œuvres (épît II, 24. -
La difficulté d’entendre l’Écriture résulte de la Langue,
&
non de la sublimité du sujet.
-
Les mystères qu’on veut voi
t
r
dans l’écriture viennent de Platon ou d’Aristote
-
L’écriture n’a pas p. objet d’enseigner les Sciences.
-
Les théologiens n’ont pris à la lettre que les passages qui passaient
la portée de
leur intelligence. & ont pris le reste métaphoriquement, (main de Dieu etc.)
mais s’il faut entendre tout métaphoriquement nous pouvons accuser les prophètes
d’avoir induit en erreur les simples. - alors nous prendrons les songes des
hommes p. des enseignements divins -
Les deux testaments ne sont qu’une doctrine d’obéissance
(231)
-
L’esprit d’obéissance implique l’esprit de Foi.
-
L’écriture ne condamne pas l’ignorance mais l’obstination. (234.) - D’où le
Principe d’Autorité doit être exalté différence de la Foi
&
de la Raison.
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la Philosophie n’a p. but que la Vérité
la Foi n’a en vue que l’obéissance. -
L’écriture doit-elle relever de la Raison, ou la Raison de
l’écriture
-
celui qui subordonne la Raison à la théologie admettra les préjugés
d’un ancien
peuple comme des choses divines
celui qui veut plier l’écriture à la Philosophie prêtera aux prophètes des
opinions qu’ils n’ont pas eues.
anthromorphisme de Dieu dans l’Écriture.
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Dieu est jaloux – est descendu sur le Sinaï – qu’il se meut
&
ne se meut pas
(Rois liv I ch. 8 v. 27.) – a p. demeure les cieux. – est un feu. (Deut IV 24)
ne se pent repend de ses décrets (Samuel XV. 29) – s’en est repenti (Jérém VIII 10
ApĂ´tres