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Cote : g226_7_f_035b_r____ | ID_folio : 1019 | ID_Transcription : 203 | ID_Image : 3056

Spécifité de la maladie.
(Trousseau. clinique   I)

P- Brown & Broussais il n’y a pas de qualité dans le support du stimulus, mais
rien que la quantité, & ils supposent l’état organique identique chez tous les individus
ils n’admettent pas les propriétés anatomiques spéciales du tissu & des organes
La thérapeutique d’après ce système doit être très simple. Pr Broussais elle
se borne aux remèdes calmans, p. Brown aux excitants.
Mais ils ne tiennent pas compte des maladies spéciales
Bretonneau accorde donne aux propriétés spéciales des divers tissus & des divers organes une
importance plus gde que celle qu’il accorde aux modificateurs de l’organisme.
Dans les maladies qui paraissent les plus ressemblantes il y a des caractères spécifiques
qui les distinguent autant que les espèces d’une même famille végétale ou animale
Ainsi la vésicule de l’herpès preputialis paraît d’abord plus grave que la vésicule
qui précède le chancre - d’abord elles ont des caractères communs. mais quelle différence
par la suite. Si l’inflammation eût été le fait capital, on sera venu à bout de l’une comme de
l’autre.
Ainsi la spécificité n’est pas une question de plus ou de moins
Dans les maladies spécifiques déterminées par des agents physiques ou chimiques (mercure,
etc ) nous saisissons la cause morbifique
L’orgnisme vivant peut être considéré comme un terrain où germent des
semences morbifiques qui lèvent suivant certaines conditions
Dans toute maladie il y a un élément commun = irritation, inflammation
2° un élément nosologique imprimant au premier & à la maladie toute entière un
caractère particulier, lui assignant une origine unique, un principe spécial, une nature
plus ou moins déterminée & constituant en un mot l’espèce morbide.
( 586)

de même les médicaments ont des propriétés communes à tout un genre & qui n’excitent dans
l’économie que des actions communes ou générales comme de stimuler ou d’affaiblir, d’irriter
ou de calmer. – Mais à côté de ces propriétés communes, il en est d’autres particulières à
chaque espèce auxquelles répondent des effets spéciaux. - & ces deux genres de propriétés, existant
dans des proportions très variables, se manifestent très diversement aussi, suivant les prédispo-
- sitions individuelles des sujets auxquels les médicaments sont adressés.
( 592)

Transcription : Norioki Sugaya

Page de notes de lecture

Titre de la page : Spécifité de la maladie.
(Trousseau. clinique   I)

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