Essai sur la Philosophie Médicale et sur les généralités de la Clinique médicale Bouillaud. 1836.
- le brownisme = la division de toutes les maladies en sthéniques ou asthéniques
n’était qu’une nouvelle édition du
laxum et du strictum
de Thémison.
- le Brownisme fut fatal, et vraiment incendiaire pour les fièvres adynamiques, ou
fièvres typhoïdes dues à une inflammation de la membrane folliculaire
du tube
digestif, en les saturant de quinquina, d’esprit de Mindererus, d’éthers, de
vins
généreux.(p. 25).
- quelqu’opinion qu’on ait sur les maladies dites fièvres essentielles, les succès
ont été pour ceux qui ont adopté la méthode
de Broussais soit pure, soit modifiée.
- l’auscultation a permis de reconnaître des maladies qui avaient échappé à la percussion.
- La méthode d’exploration inventée par Laennec fut tournée en ridicule, au commencement.(p. 93)
- les expériences de gaspard sur l’injection des matières putrides dans les veines n’ont pas été complètement
perdues pour l’explication de ces phénomènes typhoïdes qu’on observe dans un
certain nombre de maladies.
- Les malades répondent si bêtement, que pour le diagnostic de beaucoup de maladies, l’exploration muette est préférable aux
données fournies
par l’interrogation des malades.(p. 140).
- Conditions d’une bonne observation. Il faut avoir égard à tout.(p. 143).
- voyez les règlesp. 149 et suivante
- Coïncidence de l’endocardite et de la péricardite avec le rhumatisme articulaire aigu. découverte par Bouillaud.
- Le temps n’est plus, où à l’autopsie des fièvres essentielles on ne découvrait rien dans les cadavres, quand
on soutenait l’essentialité des
fièvres.(p. 159).
- Le langage est vague, on dit souvent, fréquemment. Il faudrait donner des chiffres.
Mais comme les faits
médicaux offrent rarement une parfaite identité de circonstances
le calcul des probabilités est le seul
raisonnable, quand il s’agit de généraliser un résultat.
- preuves. « puisqu’il existe des cas où un seul fait bien observé prouve beaucoup, il est très
certain
qu’en tout état de cause un seul fait prouve quelque chose. s’il en était autrement
chaque fait en particulier pourrait être représenté par zéro - or
que prouverait
elle-même une collection de faits particuliers, c’est à dire une collection de
zéros.(p. 191-2)
- Bruits anormaux (méconnus jusqu’à présent) dans l’intérieur du cœur et du péricarde chez la grande majorité des individus
atteints d’un violent rhumatisme articulaire aigu, si bien qu’on avait
ignoré la coïncidence
de l’endocardite et de la péricardite avec cette espèce de rhumatisme.(p. 223)
- on prend quelquefois les causes pour des effets. Les altérations de la membrane folliculeuse de l’intestin grêle et des ganglions mésentériques ne sont pas un effet de la fièvre
typhoïde, Mais la maladie intestinale est bien la cause de cet appareil général auquel on a donné le nom de
fièvre typhoïde.(p. 224
- il est démontré que dans un grand nombre de cas il y a proportion entre la gravité de la maladie et celle des lésions anatomiques.(p. 231) et p. 234.