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- Les rapports de peuple Ă peuple se faisaient par la guerre, ils doivent
se faire maintenant par la civilisation. - Puisque le Pape n’a plus de
pouvoir spirituel c’est la France qui doit en
hériter – qui doit
représenter l’Esprit. On devrait faire écrire sur le tombeau de Napoléon
que la volonté de la France est que cet homme soit le dernier des conquérants.Réf. bibl.
- RĂ©f. bibl.
- Lors de la Sainte-Alliance, 5 rois se sont déclarés compétents pour dire les
principes d’ordre sur lesquels la société repose. Et l’un est le pape russe,
l’autre le pape anglican, le 3e est luthérien, le 4e règne sur
un mélange à peu près égal de catholiques et de protestants - le dernier est
catholique mais représente le peuple de Descartes et de Voltaire. – Et
ils n’ont pas seulement consulté le pape ! Réf. bibl.
- La Sainte-Alliance n’a rien fait, elle a tout immobilisé. Tout
reste comme au lendemain de 1815. Pour vaincre sa puissance
il faut ĂŞtre soi-mĂŞme Pouvoir Spirituel.RĂ©f. bibl.
- Le Pacte de famille des Bourbons et le système fédératif du Directoire étaient
une ébauche de l’Empire. - Les hommes d’état voyaient dans le pacte de famille
une grande et productive association de peuples. L'activité française remuait
la monarchie espagnole et la France Ă©tendant la main sur tous les
rivages de la Méditerranée, sur tous les
rivages de l’Amérique. –
Après la Révolution les traditions de la
monarchie reparurent. On
songea à ceindre la France d’un rempart de républiques vassales, à tracer
autour d’elle un cercle immense
soumis Ă son impulsion. - La preuve
de ce système se trouve dans un écrit sorti du
ministère des relations
extérieures rédigé par d’Hauterive : État de la France à la fin de
l’an VIII. – Talleyrand chercha surtout à appliquer la politique aux
résultats
de la Révolution. Napoléon fut à sa manière le double continuateur
de ce
système. Fortifier la France contre le Nord et réaliser la fusion
de l’Europe sud-occidentale.
Voilà son but : Préserver la
France
en changeant l’Europe.Réf. bibl.
- Pour l’atteindre il
inventa la haine de l’Angleterre, de même que Rousseau nous avait
effrayé avec l’idée d’une invasion des Barbares du Nord. Les
publicistes contemporains
vivent lĂ -dessus. LĂ se borne toute leur
doctrine.RĂ©f. bibl.
- Sur les institutions de Napoléon on a passé un badigeonnage de libéralisme, – et de cette combinaison de Régime impérial et de la Constitution anglaise il s’est formé une société politique qui n’a pas de nom.Réf. bibl.