191RĂ©formateurs modernes, Franck, 2
- Le christianisme, obstacle au bon ordre des sociétés.(p. 333)
Thomas Morus
- Caractère double. (p. 340)
- Il a été domestique, a
servi Ă table chez le cardinal Morton, archevĂŞque de Cantorbery,
comme J.-J. Rousseau chez le comte de Gouvon. RĂ©f. bibl.
- Avant Montesquieu, Beccaria et Grotius, il réclame une législation pénale
qui ne reconnaisse que des châtiments proportionnels aux délits. Réf. bibl.
- La société doit tolérer toutes les croyances. Mais les athées seront
exclus des
charges publiques. C'est montrer plus d’indulgence que le Contrat social. Réf. bibl.
- Suppression de la propriété.
Tout ce qui sert à distinguer les individus, or, argent pierreries, supprimé.Réf. bibl. - Le chef de l’État aura pour marque de sa dignité un bouquet d’épis, le pontife suprême
un cierge allumé qu’on tiendra devant lui. Réf. bibl.
- Les fiancés se visiteront nus, en présence d’une matrone.Réf. bibl.
- Aux mourants, il conseille le suicide. RĂ©f. bibl.
- « Le supplice du feu infligé aux hérétiques est légitime, nécessaire, juste, conforme
aux intérêts et aux droits d’une sage et prévoyante politique » etc.(voir p. 381)
-
Et Morus a fait fouetter des hérétiques sans
jugement et les a mis au cachot dans sa maison. RĂ©f. bibl.
- Il est mort, en plaisantant sur l’échafaud.
Jean Bodin, RĂ©publique
-
La Société doit se proposer le même but que
l’individu, la pratique du bien. Le
bonheur n’est donc pas son idéal. Réf. bibl.
- Le gouvernement n’est qu’une délégation, une commission du souverain.Réf. bibl.
- Le peuple peut transmettre la puissance souveraine et perpétuelle à quelqu'un. Réf. bibl.
- Bodin ne voit de garantie pour l’unité nationale de la France que dans
l’affranchissement de la royauté - et il n’est pas très éloigné de la monarchie
constitutionnelle des peuples modernes. RĂ©f. bibl.
- Le Souverain doit respecter la famille, d’où l'État tire son origine.Réf. bibl.
- L’impôt doit être voté librement par la nation.Réf. bibl.
- Pouvoir absolu du père de famille.(p. 418)
- L’hérédité n’est pas un droit naturel
(p. 418). Il voudrait qu’il fût permis
à chacun de faire hériter qui il voudrait.
RĂ©f. bibl.
- sanctionné, défendu par saint Paul, Réf. bibl.
- par saint Augustin, Réf. bibl.
- par saint Thomas
d’Aquin.Voir les textes
p. 420.
- Bodin se déclare contre, mais il ne veut pas, par prudence, qu’on affranchisse tout de suite les esclaves. (p. 423)