Curiosités littéraires
Curiosités littéraires,
 Bibliothèque de poche,
Paulin, 1845
- Genre burlesque
- La Henriade travestie, Monbron, 1758, in-12. L’original y est parodié vers par vers.
Ne blâmez rien en Angleterre,Louez jusqu’aux pommes de terreQue l’on y mange par ragoût.Réf. bibl. - Myszeidos par Krosicki, 1776, in-8, poème sur les rats et souris qui dévorèrent
le roi Popiel, traduit par Dubois.Réf. bibl.
- Chanteloupée, ou la guerre des puces contre la duchesse de Choiseul, Barthélemy.Réf. bibl.
- La Coutume de Paris en vers français, 1768, in-12, Garnier-Deschênes.Réf. bibl.
- Le Code civil, en vers, Flacon, 1805.RĂ©f. bibl.
- Énumération des emprunts de Shakespeare par Malone (p. 112).
- L'Iphigénie de Racine, refaite par Sainte-Foix. Réf. bibl.
- Phèdre de Racine1 arrangée en 3 actes par
Cubières. Réf. bibl.
- Paradis perdu de Milton arrangé
par Mme du Bocage. Réf. bibl.
- Le Dépit amoureux arrangé en 5 actes par Cailhava. Réf. bibl.
- Ignace de Loyola est accusé d’avoir copié littéralement les Exercices spirituels qui
avaient pour auteur Cisneras, abbé de Montserrat, mort en 1510.Réf. bibl.
- Mme de Genlis.RĂ©f. bibl.
- Voir Biographie universelle : Murner, Poinsinet, Desbans, Carpani, Manilio, etc.Réf. bibl.
- Richesource, au 17e siècle, faisait un cours pour apprendre à piller les auteurs sans qu’il
y paraisse. (v. p. 147.)
- Jean Hardouin dans sa Chronologie expliquée par les médailles soutient que l’histoire ancienne
a été composée entièrement au XIIIe siècle, – et que L’Énéide, etc. ont été fabriqués
par des moines du Moyen-Ă‚ge.RĂ©f. bibl.
- Celle de Perse par Lenoble, 1706, Amsterdam. Les Satyres sont accommodées au goût
du jour. Substitution de personnages, si bien que Perse loue Bossuet.RĂ©f. bibl.
- L'abbé de Marolles : « solito membra levare thoro = reposer sur la paillasse
accoutumée ».Réf. bibl.
- Gueudeville, traduction de Plaute, dans sa Préface : « Il y a tels endroits obscurs où je
ne sais pas trop moi-même, ce que je dis. Je n’ai rien
omis pour
habiller ce vieux comique à la mode, j’étends sans façon ses pensées. » Réf. bibl.
- Autroche,  traducteur de l’Énéide, voulait faire une autre édition « telle que je suppose que Virgile aurait pu composer son poème si une plus longue vie lui eût permis de mettre la dernière main à son ouvrage. » Réf. bibl.