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Cote : g226_8_f_215__r____ | ID_folio : 1652 | ID_Transcription : 2248 | ID_Image : 4955

Cet affichage de la transcription n'est pas finalisé.
Merci de vous reporter Ă  la version ultra-diplomatique :
g226 - vol. 8 - f°215 - recto.

Voilà donc la conclusion de cette étude! ce que la vie offre de meilleur ou de moins mauvais, c’est le premier éveil, le permier trouble des sens, fût ce dans les conditions les plus basses! L’un et l’autre, l’homme de sentiment et l’homme d’action, au bout de leurs années d’ apprentissage, ils ont cueilli ce fruit d’or sur l’arbre de la science!
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Il y a dans tout cela une impassibilité méprisante qui est vraiment une insulte au genre humain. Bref tout est combiné en vue de la brutale ironie qui doit couronner l’œuvre.
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Il est impossible de ne pas protester en fermant ce livre; on se dit que tout cela est faux, que l’auteur n’a peint ni l’amour, ni l’action, qu’il calomnie l’humanité, que la vie est chose de haut prix et que l’art se renie lui même en s’obstinant à désenchanter l’œuvre de dieu
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La satire misanthropique et inhumaine est un acte contre nature, un cas illogique et monstrueux.
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(Revue des deux mondes 15 décembre 1869)

Transcription : Norioki Sugaya

Page préparée pour le « second volume »

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