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Merci de vous reporter Ă la version ultra-diplomatique :
g226 - vol. 8 - f°229 - recto.
Amélie Bosquet
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L’expansion de la vie intérieure par la conversation, n’est ce pas là aussi un
des plus
grands charmes de la femme? Pourquoi donc les femmes créées par Mr F. ne parlent
elles pas? Elles laissent échapper quelques mots, quelques phrases, ce qu’on appelle
la réplique en
monosyllabes et c’est tout! On croirait que l’auteur craint, s’il pensait
pour elles, de leur faire cadeau de
son esprit, ou, s’il traduisait simplement celui de
leurs modèles, de leur donner plus de bêtise qu’on n’en
pourrait supporter. Mais les
rares paroles qu’il met dans leurs bouches comme dans celle de tous ses
personnages sont
suffisamment significatives pour nous les faire connaître, ce sont des traits de caractère,
j’en conviens! Cependant jamais un mot, si frappant qu’il soit, ne remplacera
l’analyse des pensées et
des sentiments pas plus que la lueur rapide de l’éclair ne
peut remplacer la diffusion de la lumière du
soleil! le procédé de Mr F. convient mieux
au théâtre qu’au livre. Rien n’est plus triste
d’ailleurs qu’un long roman sans
conversation ou sans confidence de femme; c’est comme un printemps sans
ramage
d’oiseau. Le droit des femmes. (11 Xbre 1869
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L’organe de la revendication des droits de la femme, c’est Melle Vatnaz entremetteuse
et voleuse. Nous ne la citons que pour mémoire, l’honorabilité bien connue de celles
des nĂ´tres de nos
devancières dont le nom est resté nous dispensant de repousser cette
injure faite Ă notre cause
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Il prétend planer au dessus de son œuvre comme le dieu des spiritualistes au dessus
de la création. Mais ce dieu aperçoit au moins le bien comme le mal jusque dans leurs
profondeurs. Pour Mr F le bien n’existe
pas, ou ce n’est qu’une faiblesse; l’art
c’est le vrai, le vrai c’est le spectacle de l’homme et de la
société saturés par le mal.
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Il stérilise son talent par l’orgueil d’un faux système qui n’est peut
ĂŞtre au fond
que le système de l’orgueil.
Le droit des femmes (18 Xbre 1869