Armand de Pontmartin
- Le malheur des temps, les vicissitudes politiques, les querelles de partis, nos déceptions,
nos ressentiments, nos
colères ont accumulé en nous et autour de nous bien des débris :
Conservons au moins l’aubépine et la fauvette ; une
fleur et une chanson.
(introduction)Réf. bibl. - ― Bonjour ma vieille... Eh bien, ce pauvre B.. a remercié son
boulanger !
― Hélas ! oui c’est comme D... il vient de dévisser son billard.
― Ah ! que veux-tu ? il était trop pochard  ; il prenait trop de casse gueule ; il était paff quatre ou cinq fois par semaine ; il n’y a pas quinze jours que je le rencontrai aux Délass-com..Il avait tordu le cou à vingt perroquets. Enfin le pauvre diable, il a cassé sa pipe !
― Que fais-tu ce soir ?
― Je vais siffler une chope, puis je dégoiserai une babillarde à papa qui a le sac ; ensuite je me mettrai dans une roulotte ; j’enverrai mon larbin chercher Césarine qui est dans la dèche, et si elle veut nous irons bouffer quelques pieds truffés au pavillon d’Armenonville.
(page 42) - Croyez-vous, Madame que nous ayons ce soir monsieur le maire de Gigondas.
(p. 46 ) - Eh Bien, Monsieur le comte, donnez-moi donc des nouvelles de
notre excellente
duchesse de C... votre tante, je crois ?
(p. 90) - Ma nature élégante et délicate, comme on me disait alors, faible et maladive,
comme on m’a dit depuis semblait en
contradiction absolue avec cette robuste
carrure. etc.
(p. 100) - Je devins le complice des plus tristes passions de cette société, aussi impitoyable dans
sa rancune qu’aveugle
dans sa sécurité.
Je me grisai avec mon encre comme d’autres se grisent avec de la poudre, du
sang ou du
vin.
(p. 104)