- Parbleu ! cela vous va bien ; à vous qui avez éreinté l’écrivain monarchique et
catholique
par excellence ! – qui donc ? – Balzac.
- La Baronnebaronne Arsinoé.
(p.page 171) - Monsieur vous êtes impitoyable ! s’écria MdeMadameMme Charbonneau ; vous traitez bien mal MM. de
Vernay.. – Laissez-moi faire Madame –.
(p.page 271) - Je puis vous dire, en toute conscience, que je n’étais pas venu au monde comme ça. Mais
il faut être juste pour tous, même pour ceux qui ont le désagrément de posséder un de devant
leur nom. Quand on
supporte depuis quinze ans, le poids du jour et de la chaleur, quand
on a eu Ă ses trousses les plus rudes jouteurs
de la critique à coups de stylet ou à coups d’épingle,
quand on a été immolé cent fois sur les autels de la
démocratie et les tables d’estaminet,
quand on a été traité d’idiot, de crétin, d’hypocrite, d’énergumène,
d’intrigant, de
méchant, de grotesque, on perd patience à la fin, on sort de son caractère, et l’on est
tout
étonné, un beau matin, de parler à peu près le même langage que ceux qui vous
font la vie si dure.
(p.page 272) -
Je ne suis pas un saint, c’est positif, et quand ma bile s’amasse, il faut que je me
dégonfle : et puis,
voyez-vous ? le métier n’est pas gai ; il n’y a rien
qui aigrisse le
caractère, à la longue, comme d’être trente-deux ans parmi les battus, trente-deux ans,
Monsieur ! Depuis le seuil de la première jeunesse jusqu’à l’extrême déclin de l’âge mur !
(p.page 274) - Comment, au milieu de ces mortifications variées, ne tournerait-on pas à l’aigre ? Je suis
aigri, je ne m’en cache pas, aigri contre mes adversaires, contre mes
amis peut-ĂŞtre.
(p.page 276) - Cultivez dans vos serres chaudes, amassez dans vos vases de chine les camellias et les roses,
les jacinthes et
les tubéreuses ; mais n’écrasez pas du talon de votre botte la pauvre fleur
de violier ou de clématite qui végète sous les ruines !
(p.page 281)
(Les Jeudis de MdeMadameMme Charbonneau)