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Cote : g226_8_f_232__r____ | ID_folio : 2687 | ID_Transcription : 2105 | ID_Image : 8060
Parbleu ! cela vous va bien ; à vous qui avez éreinté l’écrivain monarchique et catholique par excellence ! – qui donc ? – Balzac.
La baronne Arsinoé.
(p. 171)

Monsieur vous êtes impitoyable ! s’écria Mme Charbonneau ; vous traitez bien mal M. de Vernay.. – Laissez-moi faire Madame.
(p. 271)

Je puis vous dire, en toute conscience, que je n’étais pas venu au monde comme ça. Mais il faut être juste pour tous, même pour ceux qui ont le désagrément de posséder un de devant leur nom. Quand on supporte depuis quinze ans, le poids du jour et de la chaleur, quand on a eu à ses trousses les plus rudes jouteurs de la critique à coups de stylet ou à coups d’épingle, quand on a été immolé cent fois sur les autels de la démocratie et les tables d’estaminet, quand on a été traité d’idiot, de crétin, d’hypocrite, d’énergumène, d’intrigant, de méchant, de grotesque, on perd patience à la fin, on sort de son caractère, et l’on est tout étonné, un beau matin, de parler à peu près le même langage que ceux qui vous font la vie si dure.
(p. 272)

Je ne suis pas un saint, c’est positif, et quand ma bile s’amasse, il faut que je me dégonfle : et puis, voyez-vous ? le métier n’est pas gai ; il n’y a rien qui aigrisse le caractère, à la longue, comme d’être trente-deux ans parmi les battus, trente-deux ans, Monsieur ! Depuis le seuil de la première jeunesse jusqu’à l’extrême déclin de l’âge mur !
(p. 274)

Comment, au milieu de ces mortifications variées, ne tournerait-on pas à l’aigre ? Je suis aigri, je ne m’en cache pas, aigri contre mes adversaires, contre mes amis peut-être.
(p. 276)

Cultivez dans vos serres chaudes, amassez dans vos vases de chine les camellias et les roses, les jacinthes et les tubéreuses ; mais n’écrasez pas du talon de votre botte la pauvre fleur de violier ou de clématite qui végète sous les ruines !
(p. 281)
(Les Jeudis de Mme Charbonneau)

Transcription : Norioki Sugaya

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