De l’Église gallicane dans son rapport avec le St
-Siège
De Maistre.
Depuis le concile (de trente) l’église a totalement changé de face »
ch II.
De Maistre a soutenu ailleurs que l’église n’avait jamais changé
(du pape)
il se moque des persécutions
contre les protestants. « pauvres agneaux ! » en note.
Port-royal.
« il écrivit contre le calvinisme,
&
le continua moins par sa féroce théologie qu’en plantant
dans l’état un germe
démocratique, ennemi naturel de toute hiérarchie.
esthétique Jugement littéraire
bon-goût !
Les écrivains de Port-Royal commencèrent à écrire à une époque où la prose française
n’avait
point déployé ses véritables forces »
( VI).
!
id.
Les écrivains de Port-Royal ayant écrit dans cette enfance de la prose, s’emparèrent
d’abord
d’une grande réputation » -
(id.)
la mère Agnès Arnaud « une des plus gdes femelles de l’ordre » !
« on parle souvent des travaux de Port-Royal. singuliers travaux catholiques
qui n’ont cessé
de déplaire à l’église catholique »
!
L’enseignement de Port-Royal est la véritable époque de la décadence des bonnes lettres.
Dès
lors l’étude des langues savantes n’a fait que décheoir en France »
!
gds Homm
« Si Cervantès écrivait aujourd’hui son roman, peut-être qu’on ne parlerait pas
de lui –
&
certainement on en parlerait beaucoup moins » –
ch VII.
se prononce contre la grammaire générale. « Condillac en personne n’est pas plus ridicule »
éloge des jésuites
éditions expurgées.
« et que ne doit-on pas encore à ces doctes religieux pr ces éditions corrigées qu’ils
travaillèrent avec tant de soin
&
de goût ! Les siècles qui virent les classiques
étaient si corrompus, que les premiers
essais de Virgile même, le plus sage de ces auteurs
alarment le père de famille qui les offre à
son fils. La chimie laborieuse
&
bienfaisante qui désinfecta ces boissons avant de les présenter aux lèvres de
l’innocence,
vaut un peu mieux sans doute qu’une méthode de Port-Royal. »
( VIII)
Pascal.
est un plagiaire en mathématiques
les provinciales « c’est le premier ouvrage véritablement français qui ait été écrit
en prose
! » - mais le mérite en a été fort exagéré. - c’est monotone
et ennuyeux
titre vide
sens du mot persécuter.
Il regimbe contre Voltaire, qui a dit que L
xiv avait persécuté les jansénistes
- on ne peut persécuter que la
vérité. « bientôt s’il plaît à Dieu, on nous
dira que les tribunaux persécutent les assassins »
!
IX.
on n’a pas persécuté les Religieuses de Port-Royal !
L
xiv enlève de jeunes pensionnaires au monastère de Port-Royal
où elles
auraient infailliblement achevé de se gâter l’esprit, pr
les renvoyer
chez leurs parents.
quis talia fando
temperet à lacrymis.?
Voilà ce qu’on nommait
&
ce qu’on nomme encore persécution ! Il faut
cependant avouer que celle de Dioclétien
avait qq chose de plus sombre.
morts tirés de leurs tombeaux
etc.
voy
Ste
-Beuve
&
mettre après cette citation
de Mosieu Demaistre
Aucune vertu à P.-Royal.
Qu’on vienne maintenant nous vanter la piété les mœurs, la vie austère des
gens de ce parti.
Tout ce rigorisme ne peut être en général qu’une mascarade de
l’orgueil, qui se déguise de toutes
les manières, même en humilité. . - - -
définition de la Morale.
- - la véritable morale relâchée dans l’église catholique, c’est la désobéissance
modèle de phrase de
sectaire.
« n’ayant point été écrasée dans le XVIIe siècle comme elle aurait dû l’être
(la secte
janséniste) elle put croître et s’enraciner librement » - Ainsi, on ne l’a pas
persécutée - mais on aurait dû la persécuter.
en général l’Athée est tranquille. Comme il a perdu la vie morale, il pourrit en silence
&
n’attaque guères
l’autorité. Pr
l’honneur du genre humain, l’athéisme jusqu’à nos
jours peut-être n’a jamais été un
secte ! » (note -
ch XII)
la persécution
agréable aux persécutés
« on a fait au reste beaucoup trop de bruit pr
cette fameuse persécution exercée contre
les jansénistes dans les dernières années du
règne de L
xiv
&
qui se réduisait au fond
à qques emprisonnements passagers, à qques lettres de cachet, très probablemt agréables
à des hommes qui n’étant rien dans l’état
&
n’étant n’ayant rien à perdre
tiraient toute leur existence de l’attention que le
gouvernement voulait bien
leur accorder, en les envoyant déraisonner ailleurs. »
(id)
Napoléon avait raison de haïr les jansénistes. De M. l’appelle « le fameux usurpateur »
morale
« dans ces sortes de cas où l’erreur doit avoir de si fatales conséquences, celui
qui argumente
est plus coupable que celui qui assassine. »