Du Pape.

Demaistre.

Discours préliminaire mai 1817.

il y a dans le gouvernement naturel, & dans les idées nationales du peuple français

je ne sais quel sens théocratique & religi on eux qui se retrouve toujours.

copie

Belles h idées historiques Jugemt sur Pierre l’herm

Pierre l’hermite - - souleva l’Europe, épouvanta l'Asie, brisa la féodalité, anoblit les serfs, transporta le flambeau des Sciences & changea l’Europe. » –

rapprochez d’un fragment

de Lamartine Fénelon gds voy. étude dans la R. des

2 mondes Nisard

veut-on dessiner la grandeur idéale, qu’on essaie d’imaginer qq chose qui surpasse

Fénelon, on n’y réussira pas !»

voy Revue des deux Mondes. com opposition

« il faut même le dire à la gloire immortelle de l’auguste maison, l’esprit royal

qui l’anime a souvent et très heureusement été plus savant que les académies

et plus juste que les tribunaux !

La noblesse de France est en partie cause de la R. par son alliance avec la

philosophie. » C’est à elle qu’il appartient de tout réparer. »

« la vérité a besoin de la France ! » cette petite phrase a l’air d’être de

Michelet

livre Ier

toutes les Souverainetés agissent comme infaillibles. car tout gouvernemt est

absolu. et du moment où on peut lui résister sous prétexte d’erreur ou d’injustice

il n’existe plus.

Comme toute association quelconque il faut que l’église soit gouvernée

autrement il n’y aurait plus d’unité. ce gouvernement est donc de sa nature infaillible

c’est-à-dire absolu. Autrement il ne gouvernera plus.

copie belle idée hist.

voy. De M. de l’église gallica

1ère ligne

il n’y a rien de nouveau dans l’église & jamais elle ne croira que ce qu’elle

a toujours cru. » ch II

voy. (Haag - & ) Demaistre De l’église gallicane

prophétie de Demaistre.

un concile œcuménique est devenu une chimère ! Pour convoquer seulemt

tous les évêques, & pr faire constater légalement … cette convocation

cinq ou six ans ne suffiraient pas ! » - & celui de 1870 !

Bossuet ayant des ménagements à garder s’attacha de toutes ses forces à la

célèbre & vaine distinction du Siège & de la personne. ch XI.sur qq textes de

Bossuet.

Vertu des papes

à citer après une liste des crimes des papes. « le plus frénétique ennemi du St -Siège n’oserait pas nier l’histoire à la main

que sur aucun trône de l’univers, il ait existé, compensation faite, plus de sagesse

plus de vertu & plus de science que sur celui des Souverains pontifes. »

belle comparaison.

« Dans l’ordre moral & dans l’ordre physique les lois de la fermentation sont les

mêmes. Elle naît du contact, & se proportionne aux masses fermentantes

Rassemblez des hommes rendus spiritueux par une passion quelconque

vous ne tarderez pas de voir la chaleur, puis l’exaltation, puis & bientôt

le délire : précisément comme dans le cercle matériel, la fermentation

turbulente mène rapidement à l’acide & celle-ci à la putride

Toute assemblée tend à subir cette loi générale si le développemt n’en

est arrêté par le froid de l’autorité, qui se glisse dans les interstices

& tue le mouvement »

titre vide

dignité de la langue latine - dernier ch. du 1er livre.trois beaux paragraphes

livre II.

Point de souverain sans nation, comme point de nation sans souverain.

celle-ci doit plus au souverain que le souverain à la nation. Car elle lui doit

l’existence sociale & tous les biens qui en résultent, tandis que le prince ne doit

à la souveraineté qu’un vain éclat qui n’a rien de commun avec le bonheur

et qui l’exclut même presque toujours.

v. Vatel.

qu’on eût laissé faire les princes indomptés, & bientôt on eût vu les mœurs des pay

Contraire à Mr de Genoude.

théorie sur l’hist. de France. à propos d’un passage de la Henriade ch VII. qui parle du Droit qu’ont eu

toujours les Français de se choisir un roi, en assemblée générale,

les états assemblés, organes de la France

nomment un Souverain, limitent sa puissance ».

charlatan ! où donc a-t-il vu toutes ces belles choses ? dans quel livre

a-t-il lu les droits du peuple ? ou de quels faits les a-t-il dérivés ? » ch IX.

gd Hom

« tel est Voltaire, le plus méprisable des écrivains, lorsqu’on ne le considère que sous le point de vue

moral. »

« & si la France d’aujourd’hui, pliant sous une autorité divine, avait reçu son

excellent roi des mains du Souverain Pontife, croit-on qu’elle ne fût pas dans ce

moment un peu plus contente d’elle-même & des autres ? »

nie la légitimité,

- le droit, et qu’y a-t-il donc de sûr parmi les hommes si la coutume, non contredite surtout,

n’est pas la mère de la légitimité ?

ce ne sont plus les papes qui déposent les rois, mais les peuples. « ils les poignarde

ils les font monter sur l’échafaud. ils font pire encore. - oui ! ils font pire. je ne m

rétracte point. Ils leur disent : vous ne me convenez plus. allez-vous-en ! ils proclam

hautement la souveraineté originelle des peuples & le droit qu’ils ont de se faire

justice. » ch XI.

v. Vatel.

gd Hom définition d’Alexandre VI.

- - « un pape qui forme une triste exception à cette longue suite de vertus qui

ont honoré le St -Siège.

ce pape qui était bien ce qu’on appelle un mauvais sujet - mais qui avait

beaucoup d’esprit. » etc. ch XIV. voy. Barthélemy.

Analyse de la bulle in cœnâ domini

le pape excommunie. etc. art 14. « ceux qui amènent des ecclésiastiques dans les tribuna

civils. »

Clément XIV et Pie VI. ont cessé de la publier chaque année, suivant l’antique

usage. Puisqu’ils l’ont fait, ils ont bien fait. Ils ont cru sans doute accorder qque chose

aux idées du siècle - mais je ne vois pas que l’Europe y ait rien gagné ?

idée hist.

« les souverains pontifes furent très incontestablement les précepteurs des rois

les conservateurs de la Science & les instituteurs de l’Europe. » -

Du Pape

2

livre III.

Mr de D. compare les églises séparées « à ces animaux que l’art instruit à marcher

sur deux pieds et à contrefaire qques attitudes humaines.

gds Homm Napoléon

le moderne Attila, moins civilisé que le premier. » ch I.

bonne recette p. les Rois.

« tout prince qui emploie ses forces à la propagation du christianisme légitime

en sera récompensé par de gds succès, par un long règne, par une immense

réputation ou par tous ces avantages réunis.»

le pape =

« le gd démiurge de la civilisation moderne. (ch III)

l’esclavage.

— Jamais il n’est tombé dans la tête d’aucun philosophe, de le condamner

avant le christianisme ! -

« Le Bon ordre

ne sera rétabli affermi que lorsque l’esclavage ou la Religion sera rétablie.

éloge de l’esclavage.

« que les nations qui la méconnaissent (la puissance du Pape) ne s’avisent pas

fussent-elles même chrétiennes, d’abolir la servitude si elle subsiste encore chez elles

une gde calamité politique serait infailliblement la suite de cette aveugle imprudence »

il faut purifier les volontés ou les enchaîner. Il n’y a pas de milieu.

toute nation européenne soustraite à l’influence du St -Siège sera portée invinciblemt

vers la servitude ou vers la révolte. »

Beautés de l’Histoire

Rois

Des trente empereurs qui régnèrent pendant deux siècles et demi depuis Auguste jusqu’à

Valérien, six seulement moururent de mort naturelle. En France de Clovis à Dagobert

dans un espace de cent cinquante ans, plus de quarante rois ou princes du sang

royal périrent de mort violente.

les Rois

- ils ont un certain tact intérieur, un certain instinct, qui les conduit souvent mieux

que le raisonnement de ceux qui les entourent. Je suis si persuadé de cette

vérité que dans toutes les choses douteuses, je me ferais toujours une difficulté

une conscience même s’il faut parler clair de contredire trop fortement, même

de la manière permise, la volonté du souverain.

La tiare nous a sauvés du croissant.

« si nous sommes libres savants & chrétiens - c’est à elle que nous le

devons -

c’est le christianisme qui a formé la monarchie européenne, merveille trop peu

admirée.

un des signes de la fin du monde sera l’avancement des personnes de

basse condition aux dignités éminentes. (Sale obs. sur le mahométisme

sect IV.) -

livre IV.

idée historique

haine contre la grèce. Elle n’a rien su, tandis que l’orient etc !

elle avait l’esprit de division ! ch VII.

Autre prophétie.

L’effroyable servitude qui pèse sur lui (le peuple grec) depuis quatre siècles n’a-t-elle

pas éteint dans l’âme des grecs jusqu’à l’idée même de l’indépendance & de la souver

de véritables observateurs protestent que si le sceptre de fer qui lui commande venait à

se retirer subitement, ce serait le plus gd malheur pr la grèce qui entrerait aussitôt

dans un accès de convulsion universelle, sans qu’il fût possible d’y trouver un remède ni

d’en prévoir la fin. - - - d’ailleurs rien ne présage cet affranchissement ! –

mouvement lyrique final - « ô Ste église de Rome ! etc.