La Chrétienne de nos jours Lettres spirituelles par L’abbé Bautain - 1859.

une victime - molochiste !

[ 1 ] représentez-vous que vous êtes une victime qu’on orne pour la mener à l’autel, et laissez faire celles qui vous serviront » p. 21.

dangers du Catéchisme de persévérance

[ 2 ] Le catéchiste quelquefois, plaît trop aux jeunes filles. « pour peu qu’ils aient de grâce et de talent il se forme autour d’eux, aux yeux des jeunes personnes une espèce d’auréole » cela amène à faire une jeune paroisse dans la grande. ( p. 52-53)

Style ecclésiastique.

[ 3 ] « une jeune fille de 18 ans est vraiment une fleur qui vient d’éclore. Si elle paraît au grand jour et au grand air n’est-il pas à craindre que son éclat naissant ne se décolore vite et que son parfum ne s’épuise rapidement ? » p. 59.

danse

[ 4 ] - Les danses d’autrefois, plus décentes que celles d’à présent. - on se touchait à peine du bout des doigts.

[ 5 ] ce sont les étrangers en 1815, qui par l’introduction de la valse, nous ont fait plus de mal qu’ils ne savent.

description de la valse

style ecclésiastique

[ 6 ] . . . « dans ce tournoiement vertigineux, le cavalier prend sa danseuse à bras-le-corps, lui étreint la taille et la tient si rapprochée de sa poitrine que les haleines se confondent, et il n’y a plus même de place entre eux pour le bouquet blanc qui ornait autrefois la ceinture des jeunes filles. Elles ont été obligées d’y renoncer, parce qu’il était fané, écrasé dès la première danse, triste et frappant symbole de ce qui arrive à la fleur de leur innocence, dès qu’elles participent à de pareils plaisirs. – Je m’arrête, Madame, pour ne pas ternir mon imagination par les souvenirs de tout ce que j’ai vu autrefois dans les bals ainsi pervertis, et quand j’y prenais part. » p. 67.

[ 7 ] - - - et ces hommes, parmi lesquels il y a tant de libertins, ou au moins dont la plupart ne cherche dans la danse qu’un plaisir sensuel vont la serrer dans leurs bras, contre leur poitrine, l’emporter dans leurs mouvements désordonnés, l’agiter dans leur tourbillon, faire battre son cœur même physiquement ! à l’unisson de leur agitation, lui communiquer par le contact la fièvre et le désordre de leurs sens. - - - ils darderont jusque dans son sein le feu impur de la volupté » p. 68.

[ 8 ] les ballets de l’opéra. pourquoi les hommes sont-ils empressés d’y aller ? « c’est qu’ils y voient danser des jeunes femmes à peu près nues, ou qui du moins le paraissent, et que ces danseuses en exécutant leurs mouvements avec grâce et souplesse font ressortir les avantages de leur corps et en laissant voir les beautés. » ( p. 77)

goût esthétique -

[ 9 ] il préfère les farces, les grosses bêtises à la jocrisse, « en désopilant la rate elles sont parfois utiles à la santé du corps, sans nuire à l’âme ». ( p. 82)

titre vide

À une nouvelle Mariée

[ 1 ] lire les épîtres de Saint Paul où il parle du mariage. et le chapitre de l’introduction à la vie dévote dans lequel Saint François de Sales explique à Philothée en quoi consiste l’honnêteté du lien conjugal. -

[ 2 ] Pour amener son mari à la foi, il faut cacher les petites dévotions, les scrupules dont vous aviez l’habitude ( p. 159)

à une jeune m ère

[ 3 ] la nourrice étrangère peut avoir outre les vices du sang les vices de l’âme qui s’infiltrent avec le sang dans le corps de l’enfant. ( p. 176)

Jocrisse

[ 4 ] danger d’avoir chez soi des institutrices. c’est une tentation pour le mari - exemple l’affaire Praslin. « je ne prétends pas Madame que les choses aillent toujours à cette extrémité » p. 199.

Sur la Fidélité dans le mariage.

- lettre remarquable. par la connaissance de la femme moderne elle est chaste de corps. donne sa chair à son mari, son cœur à son amant.

[ 5 ] lire les p. 224-225. elle se dit « je n’irai que jusque là » mais elle cèdera tôt ou tard « devant les supplications, les caresses, les menaces de celui qu’elle aime »

[ 6 ] « Le contact des âmes amène le rapprochement des personnes, et il est impossible à deux volontés qui tendent à s’unir de ne pas chercher instinctivement tout ce qui sert à l’union.» ( p. 227.)

à une jeune Veuve

[ 7 ] l’engage à lire davantage, à étudier la Bible ! « avec la permission de votre confesseur » p. 279.

[ 8 ] mauvaise tenue au sermon.

Manière dont les femmes du monde se confessent et pourquoi.

[ 9 ] « vous aimez la confession fréquente parce qu’on y peut parler beaucoup de soi et un peu des autres » ( p. 379) - « c’est une sorte d’exhibition de vous-même de votre personne que vous aimez à montrer dans le monde et que vous venez aussi exposer dans le secret du confessionnal.

[ 10 ] « Vous employez toutes les ressources de votre esprit qui en a beaucoup à ne pas articuler ce qu’il faudrait dire, tout en ayant l’air de le confesser - n’appelant point les choses par leur nom et couvrant ce qu’il y aurait de trop arrêté dans les actes par le vague des généralités en sorte que votre confesseur n’y comprenne rien, et que vous puissiez néanmoins vous rendre le témoignage illusoire d’avoir tout avoué. Vous vous imaginez par là profiter des avantages de la confession, sans en avoir les inconvénients. » p. 380.

[ 11 ] - - - « passant successivement des œuvres et des grâces de Jésus-Christ aux pompes et aux séductions de son ennemi afin d’accumuler et d’absorber dans votre cœur toutes les jouissances qu’on peut tirer des deux côtés. » ( p. 382)

[ 12 ] - pas de statues, ni de statuettes indécentes ! Il blâme d’avoir vu dans sa salle à manger une Vénus et en face l’Apollon du Belvédère « donnant aux dames et aux jeunes personnes invitées à votre table l’occasion de contempler et d’admirer le corps de l’homme Quand on a sans cesse de pareils objets sous les yeux il est bien difficile qu’un jour ou l’autre une mauvaise pensée n’excite l’imagination, ne trouble les sens et ne pousse à rechercher une idole vivante, pour jouir de la beauté réelle, dont on contemple si volontiers l’image »

La chrétienne Bautain 2.

Sur les peines dans le mariage

[ 1 ] « Vous avez trop l’air de descendre, en vous prêtant à ses désirs. tantôt vous le froissez par votre froideur. tantôt vous l’humiliez par votre condescendance superbe » t. 2. p. 11.

[ 2 ] – Le mari ne trouvant plus la paix et les joies qui lui sont chères est allé les chercher ailleurs. elle a repris le goût des bals, des soirées, avec une espèce de fièvre - et mue par deux pensées le désir de donner satisfaction aux aspirations de son cœur, l’envie de se venger de son mari en lui inspirant de la jalousie. ( p. 13)

[ 3 ] - Mais elle a reconnu qu’elle n’était pas un ange. Ses sens se sont émus - alors la confession l’a sauvée. – Son mari est revenu à elle.

[ 4 ] la belle mère qui vit avec eux excite contre elle son fils et ses petits-enfants. ( p. 18).

La Séparation

[ 5 ] le mari n’a pas respecté le toit conjugal. – elle a demandé la séparation.

[ 6 ] Quand les femmes sont abandonnées, elles crient à la trahison oubliant qu’elles ont suivi leur penchant comme celui qu’elles accusent.

[ 7 ] « le besoin d’aimer et d’être aimées qui agite les femmes jusqu’à leur dernier soupir » ( p. 44)

[ 8 ] « la fille est mariée et les parents en sont débarrassés. ils appellent cela remplir leur devoir » ( p. 58.

[ 9 ] Le cœur d’une femme n’est pas mort à trente ans. » ( p. 81)

dévotion moderne.

[ 10 ] vous avez successivement dirigé tous vos directeurs - - leur intimant ce qu’ils devaient vous prescrire. - -Bien que vous n’ayez que 35 ans vous avez usé plus de directeurs spirituels qu’un roi constitutionnel n’use de ministres car je vous ai entendu dire que vous en étiez à votre 52e ! » ( p. 121)

[ 11 ] vous êtes devenue une sorte d’auxiliaire du clergé, au sein de la jeunesse féminine p. 124.

[ 12 ] Le cœur n’a point d’âge parce qu’il a besoin d’aimer et d’être aimé » p. 176.

un roman -

[ 13 ] elle a envie d’un petit cousin « vous usez et abusez des droits, prétextes et occasions de votre maternité adoptive pour satisfaire indirectement votre amour » p. 178. et toute la page. c’est l’esquisse du 1er ch. d’un roman. Elle est belle encore. Elle a le double de son âge.

[ 14 ] Sur les « donneuses d’éducation » il faut « tout ce qui peut séduire un jeune homme à son entrée dans le monde par la fascination des sens, de l’imagination et de la vanité » p. 180.

[ 15 ] qu’elle permette à son fils de lire des romans, s’ils parlent d’amour « avec l’exaltation de l’idéal » p. 206.

Jugement sur la musique moderne !

[ 16 ] le piano dangereux. quand on y chante. la musique de nos jours est le plus souvent sensuelle ! » p. 208.

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[ 1 ] ne point prendre de femme de chambre au-dessous de quarante ans.

[ 2 ] il revient sur les donneuses d’éducation. p. 218.

une vieillesse mondaine

[ 3 ] « Vous vous consolez en lisant des romans de n’en pouvoir plus faire » – p. 311.

[ 4 ] Bautain a été converti par une femme qu’il appelle Me Louise.

[ 5 ] éloge de Me Stwechine. p. 344.