Histoire des dogmes chrétiens
Haag (2e vol.)
Dieu a un corps.
[ 1 ] (Tertulien) parce qu’il n’y a d’incorporel que ce qui n’existe pas.
[ 2 ] il n’y a pas en Dieu, prescience mais science - (Saint Augustin) parce que le temps pour lui n’existe pas. ( p. 19)
[ 3 ] si Dieu punissait toujours le Péché, il ne serait pas libre - Saint Augustin. ( p. 20)
Trinité.
[ 4 ]
Les opinions sont partagées pendant les trois premiers
siècles
(
p.
27)
[ 5 ]
Hilaire de Poitiers, même après le concile de Nicée, admet
une certaine subordination
[ 6 ]
Le concile de Nicée ne dit pas un mot d’une unité numérique
dans la Trinité.
[ 7 ]
Hermas croyait que l’être Supérieur uni à l’homme était le Saint-Esprit
.
[ 8 ]
Pierre Lombard trouva une preuve de la Trinité dans le pluriel Élohim
Création.
[ 9 ] la grande majorité des Pères prenait le récit de la genèse dans un sens littéral. - Clément et Origène dans un sens figuré
l’âme matérielle
[ 10 ] Tertullien lui donne la forme et les propriétés du corps. Méthodius, Arnobe, Lactance lui donnent une substance ténue. L’immatérialité n’appartient qu’à Dieu.
Anges
[ 11 ] Les Anges se nourrissent de manne. (- Justin martyr
[ 12 ] Le 4e concile de Latran (1215) en opposition avec la tradition sanctionnée par le second concile de Nicée (787) décida que les Anges sont des êtres immatériels.
[ 13 ] Le concile de Laodicée (363) anathématise par son 35e canon le culte des Anges comme une idolâtrie. - n’admet que la salutation respectueuse.
[ 14 ] Épiphane ne veut pas qu’on adore la Vierge
Satan.
[ 15 ] il y a pour lui un espoir d’amendement. Clément, Origène, Grégoire de Nysse.
Providence générale et Providence particulière.
[ 16 ] Saint Jérôme n’admet que la première. L’Église toutes les deux.
[ 17 ] Justin et Lactance croyaient à une ressemblance corporelle entre Dieu et l’homme.
[ 18 ] Irénée voyait l’image du Logos dans le corps de l’homme
[ 19 ]
Athanase soutenait qu’il avait existé avant J.-C. beaucoup de saints personnages exempts du
péché
.
l’Ascension.
[ 20 ] Matthieu et Jean qui doivent en avoir été témoins oculaires n’en parlent pas.
Rédemption -
[ 21 ] L’être suprême aurait pu choisir un autre moyen que la mort pour opérer le salut du Monde. Saint Augustin. ( p. 157)
[ 22 ] - si le christ n’a souffert que selon sa nature humaine, un autre homme aurait pu aussi bien que lui réconcilier Dieu et l’humanité.
trésor des œuvres surérogatoires
[ 23 ] = indulgences - inventé par Albert le grand et Alexandre de Halès.
Église .
[ 24 ] Léon le grand attribue l’infaillibilité non seulement aux conciles mais aux empereurs
[ 25 ] rendant des décrets dogmatiques, et à lui-même en sa qualité d’évêque de Rome Grégoire le grand met les quatre premiers conciles œcuméniques sur la même ligne que les quatre évangiles.
titre vide
infaillibilité
[ 1 ] Adrien VI (1523) déclare que le pape peut se tromper et qu’il y en eut plusieurs d’hérétiques
[ 2 ] - appartient aux conciles, selon les conciles de Bâle et de Constance, - opinion condamnée par ceux de Florence et de Latran.
[ 3 ] - seize Pères cités par Launoi prétendent que par ces mots « sur cette pierre » Jésus a voulu se désigner lui-même.
pape.
[ 4 ] tous les pères des premiers siècles n’ont pas élevé l’évêque de Rome au-dessus des autres irénée et Tertulien placent l’église de Smyrne sur la même ligne que celle de Rome Jérôme déclare formellemt tous les évêques égaux.
[ 5 ] - Ch. Marcellus au pape Jules II en plein concile « tu es un autre Dieu sur la terre »
Sacrements
[ 6 ]
il n’y en eut d’abord que deux le
baptême et la Cène.
[ 7 ]
Saint
Victor ne reconnaissait que ces
deux-là
[ 8 ]
Alexandre de Halès : le Christ n’a institué que
ces deux-là.
[ 9 ]
– La théorie des 7 sacrements
fixée par Saint
Thomas d’Aquin ne fut admise au nombre des articles de
foi, qu’au XVe siècle, par le concile de
Florence. on avait fait dépendre l’effet salutaire des
sacrements de l’état moral du sujet mais le concile de Florence
et
celui de Trente décrétèrent que la
grâce est conférée ex opere operato, indépendamment des
dispositions morales de celui qui les administre ou qui les
reçoit.
[ 10 ]
trois choses constituent l’essence d’un
sacrement - l’institution divine. le signe visible, la
communication de la grâce invisible à l’âme du fidèle.
Mais où trouve-t-on dans la pénitence, l’ordre et le mariage, l’élément visible le symbole, le signe de la chose
invisible ? - où voit-on l’institution divine dans la
confirmation et l’extrême-onction ?
[ 11 ]
- en 1215, Innocent III (4e concile de
Latran) ordonne à tout fidèle sous peine d’excom
munication de se
confesser, une fois par an.
[ 12 ] – Les indulgences, le rachat des fautes par de l’argent est une idée germanique. ( p. 255)
[ 13 ] - La théorie des œuvres surérogatoires fut admise comme dogme en 1343 par Clément VI
[ 14 ] L’extrême-onction n’a été placée au nombre des sacrements qu’au IXe siècle.
[ 15 ]
Mariage. contradiction, car l’église exalte
le célibat. – Durand ne veut pas l’appeler un sacrement. à défaut
d’un Signe , on déclare qu’il est le signe de l’union
du Christ
avec son Église
!
Baptême
[ 16 ]
- les pères contemporains d’Irénée ne parlent que du baptême
d’adultes. Tertullien combat le baptême des enfants. - au 3e siècle, quand il fut d’usage de baptiser
les enfants, on substitua l’aspersion à l’immersion
[ 17 ]
Gerson enseigna que le baptême, au moins celui des enfants,
n’est pas absolument nécessaire au Salut.
Dogmes chrétiens Haag 2.
Eucharistie
[ 1 ] le pape gélase 496, déclare nettement qu’il n’y a pas changement de substance ou de nature dans les espèces sacramentelles.
[ 2 ] Léon le gd s’indigne contre les manichéens qui ne communient qu’avec le pain -
Saints.
[ 3 ] Loin de les invoquer, on priait pour eux.
Le dogme du Purgatoire
[ 4 ] fut reconnu comme un article de foi au concile de Florence. 1439.
millénarisme.
[ 5 ] Lorsque les persécutions cessèrent, on ne sentit plus le besoin de se consoler du présent par l’idée d’un avenir prochain ; - et on rejeta le retour du Christ au jugement dernier.
[ 6 ] - La peinture du jugement dernier a été empruntée aux tribunaux humains. (Origène)
T. 1er
[ 7 ] Toland (1718) contestait l’authenticité du nouveau testament et voulait le remplacer par l’Évangile de Barnabas p. 20.
[ 8 ] L’ancien testament ne peut avoir été inspiré dans toutes parties, puisque Jésus en condamne le particularisme. Semler. ( p. 29
[ 9 ] l’adoration du Saint esprit pas enseigné dans la Bible. Basile l’avoue, et fonde ce dogme sur la tradition
trinité
[ 10 ] Grégoire de Naziance accorde que l’écriture ne s’explique pas sur cette doctrine - mais selon lui le christianisme est perfectible. ( p. 43)
[ 11 ] Pas de canon du nouveau testament à la fin du 2e siècle. il se forma lentement, et ne fut définitivement fixé qu’au concile de Trente.
Jésus = Dieu. contradiction
[ 12 ] dans le IVe évangile. il s’attribue des propriétés qui établiraient clairement une égalité d’essence entre Dieu et lui Jean X, 30 XIV - 9 30. Mais dans le même Jean il déclare qu’il est inférieur au Père Jean V. 30 X 33-36. XIV 28. XVII 3.
[ 13 ] Paul indique la subordination du fils au Père d’une manière précise. Corinth. XI. 3. XV. 28.
Paraclet -
[ 14 ] Jean le représente tantôt comme une personne distincte, tantôt comme une simple Force. ( p. 112)
contradict. du dogme.
[ 15 ] Le synode d’antioche condamna (en 269) l’expression condamna l’expression consubstantiel au Père - qui 50 ans plutard sanctionnée comme la seule formule orthodoxe par le concile œcuménique de Nicée. (p. 148)
[ 16 ] le mot trinité fut employé la première fois par théophile d’Antioche. (p. 160)
[ 17 ] Priscillien fut mis à mort en 385, premier exemple d’un hérétique qui payases erreurs de sa vie, dans l’église chrétienne
[ 18 ] les Collyridiens rendaient à Marie un culte analogue à celui que les Païens, célébraient en l’honneur de Cybèle épiphane - (p. 177)
[ 19 ] Le Logos avant Origène, n’avait pas d’existence réelle comme personne distincte
[ 20 ] Nestorius refuse d’appeler Marie mère de Dieu - elle n’est selon lui que mère du christ. ( p. 191)
nature de Jésus
[ 21 ] il aurait été à la fois ignorant comme homme - et tout sachant comme Dieu il n’y a pas unité en sa personne - il y a deux sujets ?
titre vide
eucharistie
[ 1 ] - la présence réelle ne fut reconnue qu’en 787 au 7e concile œcuménique de Nicée.
Culte des images.
[ 2 ] variations. (p. 229)
le Filioque
[ 3 ] ne fut définitivement reçu à Rome que par Nicolas Ier en 860
Les 9 ordres des Anges
[ 4 ] adoptés par Grégoire le grand
St esprit
[ 5 ] Basile hésitait à lui donner le nom de Dieu, et le faisait procéder du Père seul.
Origène
[ 6 ] dit qu’il est permis dans une dispute de soutenir le pour et le contre, de dire une chose et d’en faire une autre.
[ 7 ] Le canon de la messe est dû à Grégoire le gd. ( p. 604)
Innocent III
[ 8 ] , le premier, prit le titre de vicaire de Jésus-Christ.
transsubstantiation
[ 9 ] mot employé la première fois par Hildebert de Tours 1134. - (v. p. 277
immaculée conception
[ 10 ]
Lorsque les chanoines de Lyon s’imaginèrent en 1140 d’établir
une fête en l’honneur de la conception immaculée Bernard de
clairvaux s’y opposa avec énergie
[ 11 ]
Les Franciscains la soutiennent les Dominicains s’y
opposent.
infaillibilité du pape.
[ 12 ] Gerson n’y croit pas. (p. 304)
Laurentius Valla (1457)
[ 13 ] nie la correspondance de Jésus avec Abgare. prouve que le symbole des Apôtres ne leur appartient pas. démontre la fausseté de la donation de Constantin.
[ 14 ] le concile de Constance 1415 retranche la Coupe aux laïcs
[ 15 ] le concile de Constance ordonne de brûler les ossements de Wiclef et de jeter ses cendres au vent.
Beautés de l’église.
[ 16 ] Jean XXIII = Balthasar Cossa avait acheté la tiare du produit de ses courses en mer.
Papauté - protestants
[ 17 ] aucun article de la confession d’Augsbourg n’attaquait la papauté ce ne fut que 7 ans plutard en 1537 qu’elle fut prise à partie dans les articles de Smalcade.
Vulgate. infaillibilité de l’église
[ 18 ] Sixte V la publie en 1590, - accompagnée d’une bulle qui défendait d’y rien changer à l’avenir - ce qui n’empêche pas clément VIII de supprimer toute l’édition comme trop fautive et d’en publier une autre plus conforme au texte grec vulgaire.
Symbole des Apôtres
[ 19 ] - non authentique - pourquoi ? v. p. 477.