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Essai sur l’Éducation des Femmes. Comtesse de Rémusat 1824.

[ 1 ] Aux abords de la Révolution « nombre de personnes crurent que tout allait se passer en conversation. les vieillards avouent « que ce temps de discussions légères sur des matières si importantes fut le plus heureux temps de leur vie ». je l’ai ouï dire à M. l’abbé de Montesquiou » p. 70.

[ 2 ] après la révolution les femmes devinrent sérieuses « du sérieux, de l’imagination, de la sensibilité et point de principes, voilà les conditions du genre romanesque. Il devint le genre de l’époque » p. 76.

[ 3 ] alors on peignit des sentiments exaltés aux prises avec des situations fortes. quelque chose de religieux s’y allie aux désordres du cœur. - Mme Cottin. ( p. 81.)

[ 4 ] « si elle a pour son mari un attachement réel, mais sans enthousiasme, comment se défiera-t-elle des illusions décevantes d’une sensibilité et d’une imagination, qui peuvent devenir coupables, sans cesser d’être pures »... un grand péril attend celle qui croit que les impressions d’une âme bien née sont toujours des devoirs Il n’en est pas ainsi ; les femmes seraient trop heureuses. » p. 170.

[ 5 ] une femme qui n’excite plus aucune émotion reste encore susceptible d’en éprouver beaucoup. ( p. 189.)

[ 6 ] « nous ne rencontrons plus auprès du lit des malades ni dans les boudoirs des belles dames le Purgon du Malade imaginaire, ni le docteur musqué du Cercle » p. 211 qu’est-ce que le Cercle ?