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De l’Éducation par Mgr Dupanloup. 1850.

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[ 1 ] ce libertinage d’esprit qui s’appelle la liberté de la Presse enlève chaque matin à la société française sa force intellectuelle et morale c’est l’asservissement des esprits. c’est une violence tyrannique exercée sur les intelligences faibles. » t. 1er p. 24.

[ 2 ] l’enfant. on ne le respecte pas. - montre d’or le jour de la 1ère communion. - un père à un fils récalcitrant lui promet un cheval.

[ 3 ] préoccupation visible chez l’auteur de l’Éducation du dauphin par Bossuet, et de celle du duc de Bourgogne par Fénelon il revient là-dessus souvent, en tire des exemples.

[ 4 ] Fêtes, au petit séminaire de Paris. récit d’une promenade. on était parti de grand matin. le soleil apparut à l’horizon toute la troupe poussa un cri de joie « le soleil ! le soleil ! » et ils se mirent à chanter les beaux vers de notre grand lyrique. « Dans une éclatante voûte il a placé de ses mains ce soleil qui dans sa route éclaire tous les humains » J. B. Rousseau liv. Ier ode 2.

  Copie   Grands Hommes Voltaire

[ 5 ] Jean-Jacques Rousseau, « dans ce livre (l’Émile) est au-dessous des païens eux-mêmes... est au-dessous de lui-même et au-dessous de tout ! « J’aimerais presque mieux Voltaire. son immoralité fut aussi méprisable, mais moins haïssables peut-être Je ne décide pas ». p. 160)

[ 6 ] Les aumôniers des collèges n’ont pas d’autorité ; on ne leur donne pas même le temps d’instruire leurs élèves

[ 7 ] le grec et le latin sont mal vus, parce qu’on n’a cherché dans cette étude que l’instruction proprement dite - un jeune homme au sortir du collège est suffisamment instruit - s’il est très capable de s’instruire p. 186.

[ 8 ] régime culinaire des petits séminaires excellent. un enfant de grande famille écrivait à sa mère « pour les confitures seulement cela va à plus d’un million par an ! ». p. 201

[ 9 ] diviser les facultés de l’enfant, c’est les amoindrir. en touchant le cœur des enfants vous développez leur esprit p. 212.

[ 10 ] la discipline utile pour former le caractère. Mais sans la religion elle n’atteint plus les âmes, elle n’est qu’une police de caserne.

[ 11 ] La liberté de l’enfant n’est pas respectée, liberté intellectuelle, liberté morale, tout est contraint ( p. 229)

[ 12 ] l’étude simultanée de deux grammaires, mauvaise. l’enfant se perd dans ces conflits bizarres de déclinaisons hétérogènes, de conjugaison sans rapports p. 243.

[ 13 ] chez l’enfant on voit apparaître d’abord la mémoire, puis l’imagination, puis la sensibilité morale. rien n’est plus tardif que l’idée. L’idée savante, abstraite les déconcerte.

[ 14 ] l’étude des mathématiques rend impropre à la philosophie » mot de Descartes. v. Baillet. hist. de Descartes p. 111-112.

copier estime des Sciences.

[ 15 ] « défiez-vous des ensorcellements et des attraits diaboliques de la géométrie ! » correspondance de Fénelon. t. 5. p. 514.

[ 16 ] Fénelon ne voulait pas que le Duc de Bourgogne « étudiât trop les mathématiques, de peur qu’elles ne lui fassent perdre un temps infini à des recherches vaines, et ne le rendissent trop particulier » Corresp. 2 vol. mém. sur l’éducat. du Duc de Bourgogne

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Copie grands Hommes

[ 1 ] M. de Chateaubriand, lui-même malgré les faiblesses de sa vie, malgré l’étonnement et les regrets que les mémoires de sa tombe donnent à ses admirateurs, laissera lui aussi un nom illustre ! » p. 285.

Copie belle idée historique

[ 2 ] Le commandement des armées n’est plus un privilège. Comme la couronne de Philippe-Auguste, il est au plus digne. » p. 287.

[ 3 ] « le pavé de Paris « c’est-à-dire les jockeys-club, le boulevard des italiens, le jeu effréné, les foyers de spectacles, les chevaux, les chiens les cigares, les femmes, et les avilissements qu’on ne peut dire ! » p. 288.

les romans

[ 4 ] à propos de l’oisiveté « non, la chasse, les romans, les chevaux et les chiens ne suffisent à rien et à personne. »

[ 5 ] - L’application seule fait les grands hommes, les grands saints, les héros, les hommes de génie.

[ 6 ] poètes, littérateurs, historiens, philosophes ne s’appliquent plus ! » - ( p. 295

Mot de Guizot.

[ 7 ] « la société est l’image du chaos. chaque chose chaque homme n’y est point à sa place. ( p. 314

Classes de la Société.

[ 8 ] - il y en aura toujours quoiqu’on fasse - et l’éducation doit être en vue de la classe à laquelle on appartient mais l’auteur ne dit pas le moyen de les reconnaître. p. 322.

Copie l’instruction Cause des Crimes.

[ 9 ] « la classe qui a reçu l’instruction primaire commet, toute proportion gardée, plus de crimes que la classe qui n’a reçu aucune instruction – M. Fayet. Académie des Sciences morales septembre 1843. M. Charles Dupin « l’instruction supérieure l’emporte sur toutes les autres par la multiplicité des crimes. » p. 367

[ 10 ] Le latin est surtout important, parce que c’est la langue de l’église. p. 409.

[ 11 ] à cette objection qu’on ne sait pas ce qui se passe dans les Petits Séminaires = ils sont sous la surveillance de l’Évêque qui « demeure aux yeux du gouvernement pour les écoles ecclésiastiques de son diocèse l’autorité responsable. - que veut-on de plus ? ». p. 411.

[ 12 ] L’école polytechnique, non par elle-même mais par les règlements qui en décident les examens, l’entrée la sortie et l’âge d’admission est depuis quelques années une des causes les plus puissantes de l’abaissement littéral de la France». p. 442.

[ 13 ] il ne faut pas cesser de faire bonne heure la haute éducation intellectuelle. - comme avait fait Napoléon. ( p. 450-451)

copie style belle phrase de M. Thiers. style politique

[ 14 ] en 1844 - « Gardons-nous messieurs de mêler ainsi la Science à la Politique, de troubler l’une par l’autre et d’exposer la jeunesse à se ressentir des secousses qui nous agitent. Ne placez pas si près de ce volcan le paisible asyle qui contient tout ce que vous avez de plus cher, c’est-à-dire vos enfants.

[ 15 ] L’éducation s’appuie sur l’autorité. - qu’est-ce que l’autorité ? le droit de commander et d’être obéi. - à qui appartient-il à Dieu et à ses délégués. (t. 2.). L’autorité sur une chose ne peut appartenir qu’à celui qui l’a créée Dieu est non seulement toute l’autorité. Il est l’autorité même. - Le père et la mère ne sont que les envoyés de Dieu. ils tiennent de lui leur autorité.

[ 16 ] Dieu dit « Faisons l’homme à notre image et à notre ressemblance. » c’était beaucoup dire: l’effet suivit la parole – p. 119.

anthropomorphisme

[ 17 ] Dieu appliqua ses mains divines à un peu de terre... cette boue façonnée par de telles mains » - p. 120.

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De l’éducation Dupanloup

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Copie Style poésie ecclésiastique.

[ 1 ] Cantique d’adieu - au petit séminaire - que l’on chantait. « nous partons : une mer qui n’est pas sans orage nous va porter bientôt sur ses flots périlleux. Ah ! permettez du moins qu’en laissant le rivage nous vous adressions nos adieux » —

[ 2 ] la suite n’est pas moins belle signé Louis Ch. X. ( p. 225-26)

Copie

[ 3 ] un des moyens d’arrêter l’orgueil, c’est en rhétorique de fortifier les études latines, de faire écrire et parler latin. - « Le latin n’est guère favorable à la mollesse d’esprit. La tentation de se croire un génie en vers latins ne vient guère non plus. en français, c’est autre chose ! » - p. 358.

[ 4 ] la Fermeté consiste en 3 choses. 1o ne jamais laisser mépriser son droit. 2° languir son action 3°- rien céder par faiblesse.

[ 5 ]– aveu - Corps ecclésiastiques enseignant à la fin du XVIIIe siècle - Les Minimes à Brienne, les Oratoriens à Juilly, les Bénédictins à Pont-Levoy l’abbé Proyart à Louis-le-Grand etc. « et il est certain que cette jeunesse, la jeunesse française n’a pas été ce qu’elle devait être à l’heure de notre révolution » p. 407.

[ 6 ] châtiments corporels. - exécrables. « quoi, de ces mêmes mains qui offrent le Saint sacrifice de la messe et qui distribuent la Sainte communion à ces enfants, les frapper ! » p. 427. voy. il y a une dizaine d’années un procès à Bordeaux où la théorie contraire a été soutenue.

[ 7 ] un des moyens les plus puissants de répression, c’est le regard. le regard mécontent, sévère, attristé, du maître, du supérieur. p. 415.

[ 8 ] Dupanloup - ne permettait pas le tutoiement.

[ 9 ] a « renvoyé en 3 minutes un enfant qui avait prononcé en récréation, une parole grossière dont il était à peu près certain qu’il ne savait pas le sens - mais le scandale ne me permit pas d’hésiter. » p. 478.

[ 10 ] décret de Napoléon - 17 mars 1808 prescrivant le célibat et la vie commune aux proviseurs et maîtres d’études des lycées. (p. p. 489

[ 11 ] - n’a pas été révoqué. ( p. 491)

[ 12 ] Les deux principes qui contribuent le plus efficacement à la chûte du langage sont l’esprit moqueur, et l’esprit matérialiste. p. 590.

[ 13 ] l’éducation privée, - moins bonne que l’éducation publique.

les bals d’enfants

[ 14 ] - « si les bals d’enfants continuent, je serai condamné moi-même à demander que l’éducation publique commence plutôt. Sérieusement, quand se décidera-t-on à respecter ces âmes immortelles et à renoncer à toutes les indignités par lesquelles on les profane ? » ( p. 644.).

Belles occupations.

[ 15 ] « dans le grand conseil, de chaque dimanche... on lit pendant un quart d’heure quelques articles des règlements ou quelques pages d’un bon livre sur l’Éducation comme le père Jude, le bienheureux De La Salle » (t. 3. p. 83)

[ 16 ] à propos du secret qu’il recommande sur ce qui aurait été délibéré dans le Conseil des Petits Séminaires il cite Bossuet « le secret des conseils est une imitation de la sagesse profonde et impénétrable de Dieu » - p. 98.

[ 17 ] le mot strenuus convient parfaitement au Supérieur. « Je m’en servais souvent avec ces messieurs, quand je voulais les animer à l’action » ( p. 109.)

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Garantie contre les mauvais lectures

[ 1 ] Les livres de la bibliothèque doivent être timbrés. (- ainsi le timbre du colportage est une pratique tirée des petits séminaires.) - ( p. 218)

[ 2 ] Les lettres des Parents et des enfants sont « visitées » - « tant pour apprendre aux enfants à écrire que pour les empêcher de dire à leurs parents des choses absurdes ! ( p. 230)

[ 3 ] Quand un enfant a des mauvaises notes, un chagrin, les confesseurs doivent appeler eux-mêmes les enfants, les consoler

Beau mot de Bossuet

[ 4 ] « Cet inexorable ennui qui fait le fond de la vie humaine . »

[ 5 ] Des quatre genres d’Esprit dont l’orgueil est le père. 1° l’esprit d’indépendance - 2°- l’esprit de contradiction 3° l’esprit de justification 4° l’esprit d’indocilité

[ 6 ] critérium de l’orgueil. juste « ... Vous n’admirez rien - vous ne louez jamais personne. c’est décisif. » p. 428.

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[ 7 ] Que faire pour sauver les enfants des périls de la sensualité. ch. X. ( p. 443) - « quant aux grands dans un petit séminaire et ailleurs, il faut toujours craindre qu’il n’y ait des monstres, parmi eux ! » – Jamais de conversation à deux. Quant Dupanloup voit cela « je ne puis m’empêcher de dire : ici on a pris son parti sur les mœurs ! »

[ 8 ] les Cabinets d’aisance. « jamais les enfants ne doivent y aller deux seulement ensemble, - mais un seul ou un grand nombre à la fois. Toujours en silence absolu, même pendant la récréation. on ne parle jamais en un tel lieu. » - p. 462.

Le chapitre est long ! - Importance de l’éjaculation !!! Comparez à De Sade !

Copie Esthétique Haine du romantisme

[ 9 ] « C'est là qu’une autre fois (à la lecture spirituelle) pendant trois semaines, je leur parlai sur la littérature romantique, et les décidai à faire en pleine cour un grand feu de joie de tous les livres et cahiers qui ressentaient de près ou de loin le mauvais romantisme et à ne plus aimer et cultiver avec respect que le vrai, le grand, le beau classique ! » p. 539

[ 10 ] Lorsqu'on parle de vice impur, il faut le faire avec netteté et vigueur, mais grande dignité. Il faut élever, purifier les âmes par le ton pénétré, la chaleur et la noblesse du discours. » p. 552.

Catéchismes

[ 11 ] Ne pas faire aux enfants de la controverse. « ce serait une autre extrémité absurde qui ruinerait le peu de foi qu’ils ont ». - ( p. 558)

Amusements dans les petits séminaires Copie

[ 12 ] Faire venir un faiseur de tours « mais ceci est trop très délicat » - une loterie - « un joli dialogue sur un sujet comique - il faut encore le récit d’une visite de pauvres ou un rapport gracieux sur l’état de la conférence de Saint Vincent de Paul - » aux loteries - « il va sans dire que je prenais un grand nombre de billets - et quand je gagnais un mirliton ou une collerette, c’étaient des rires et des éclats de joie, qui passaient tout »