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Histoire comparée des systèmes de Philosophie

gérando.

1847. partie moderne -

Marcile Marcile Ficin.

la théologie platonique.

l’immortalité de l’âme fut le centre de toutes les considérations qui occupèrent

sa pensée.

L’âme

« l’âme est la source de la vie, si elle n’est pas la vie elle-même »

Ses raisonnements ont été reproduits par Descartes & Leibnitz.

Marc de Kronland

considéra les idées non seulement comme des types, d’après lesquelles lesquels les choses sont

formées, mais comme les germes eux-mêmes dans lesquels elles sont contenues & du sein

desquels elles se développent.

Lefebvre d’Étaples

considérait les mathématiques ainsi que Platon, comme la meilleure préparation à la

philosophie.
(t 1er 115).

La matière d’Aristote

n’est qu’une notion métaphysique, celle qui demeure comme une sorte de résidu dans l’entendmt

après avoir fait abstraction de tous les modes. celle de Parménide est une chose réelle -
( 160)

Guillermet de Bérigard

au système d’Aristote sur les principes des choses, oppose l’hypothèse des élémens corpusculaires

introduits par les ioniens mais en considérant ces éléments comme créés par Dieu.

les ioniens

avaient admis des corps élémentaires indivisibles, subtils comme principes des choses, en leur

attribuant des qualités propres & primitives. Pr arriver aux atomes d’Épicure et de

Démocrite, il ne s’agissait plus que de dépouiller les corps élémentaires de ces qualités spécifiques

afin de tout expliquer par la seule combinaison de l’étendue, du vide, de l’impénétrabilité

et du mouvement.

Gassendi

encourut moins de blâme p. avoir relevé Épicure que p. avoir attaqué Aristote.

son éloge d’Épicure. ( 183.) Il qui fut calomnié par les stoïciens.



C. Agrippa.

gds Hommes.

« triste & mémorable exemple des dangers auxquels expose & des vi... vicissitudes auxquelles conduit

une exaltation sans limites »
195.

dans sa « philosophie occulte », il voulut donner une sanction philosophique aux fondemts de

la Science de l’art surnaturel - Hermès, selon lui, était un descendant d’Abraham.

- « Les vertus occultes sont répandues sur les espèces des choses par les idées qui résident

en Dieu, selon une forme unique, dans l’âme du monde, en tant que multiples –

Paracelse

« toute science est un présent de Dieu. l’homme n’y coopère que comme instrument passif

et ne saurait rien découvrir par lui-même. Dieu verse en nous cette lumière céleste

qui nous manifeste la nature. »

il y a un double ciel, l’un visible, séjour des créatures organisées, l’autre invisible

séjour des intelligences.

idée scientifique

Van-Helmont.

croyait la langue hébraïque, la langue naturelle de l’homme. il voulut, pr rendre la

parole aux sourds-muets, trouver dans la forme des caractères de cette langue le type

des modifications que subit l’organe vocal dans l’articulation.
( 216)

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titre vide

Jean Caramuel de Lobkowitz

promit de réduire dans son cours de mathématiques toutes les controverses logiques

physiques & mathématiques
à des questions qui pourraient se décider par la

règle & le compas.
( 306.)

Le sens commun.

(contre)

ce prétendu sens commun n’est vraisemblablement connu de personne - quand il le serait

ce ne serait pas à dire qu’il fût le meilleur ; & enfin un homme de jugement ne devra

pas regarder comme une injure qu’on lui imputât de manquer de sens commun »

Notre connaissance ne roule que sur les ressemblances & les rapports.

La lumière, en partant de son foyer naturel, subit pr arriver jusqu’à nous, des dégradations

successives, descenda i n t du superessentiel à l’essence, de l’essence à l’être, de l’être à

ses simulacres, lesquels se produisent ensuite aux sens ou à la raison. La vérité des

ombres, devant être en raison de leur clarté croîtra à mesure que l’esprit s’approcher

de la lumière, quoique sans jamais pouvoir y atteindre »

(Jordano Bruno. (De imaginum

etc. compositione)

Galilée

en ruinant la physique d’Aristote ruine sa philosophie qui en dépendait

« L’admiration

est le germe de la Science » Bacon.

« L’esprit humain

, s’accordant à lui-même une sorte d’adoration aveugle, a cru pourvoir tirer de ses propres méditat

ce qu’il ne pouvait atteindre que de la contemplation de la nature. (Bacon de augmentis

I. p. 49.

Bacon

n’a pas examiné quelle est la nature du rapport qui s’établit entre l’esprit de l’Hom & les choses extérieures

il compare les empiriques aux fourmis qui ne font qu’entasser, les dogmatiques aux

araignées qui tissent une toile avec des fils tirés d’eux-mêmes. le vrai philosophe est

l’abeille qui emprunte la matière mais qui la transforme & la digère.

Bacon désigne les lois par le nom de formes

La forme est la vraie différence des choses, la source de l’émanation, la première essence

la nature naturante, la loi qui régit sa constitution - ce ne sont point de simples notions

abstraites - ce sont les déterminations de l’acte pur qui caractérisent les qualités fonda-

-mentales. La nature de chaque chose dépend nécessairement de sa forme, paraît &

disparaît infailliblement avec cette forme » - De augmentis III. ch. IV.

Il admet, comme les péripatéticiens deux âmes l’une raisonnable, émanant de

l’intelligence divine l’autre animale qui nous est commune avec les brutes & qui

provient des éléments de la matière -
(t 2. p. 54.)

éducation

« gardons-nous des commentaires, des méthodes qui abrègent, d’une certaine précocité

de doctrine, qui inspire la présomption aux élèves. Favorisons la liberté des esprits

approprions les études à leurs dispositions particulières. » (De augmentis liv VI.

c. I.

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Gérando 2.

Gassendi admet l’hypothèse

qui explique le phénomène de la Sensation par la transmission de certaines espèces impresses

émanées des objets – & paraît admettre deux parties dans l’âme, l’une irraisonnable

et matérielle, l’autre raisonnable & spirituelle. c’est à la première qu’il attribue la

sensation. il semble placer dans l’organe même la sensibilité, non seulement celle qui

consiste à recevoir l’impression de l’objet, mais celle qui consiste à percevoir.
( 111).

il a démontré l’existence du vide, & a rassemblé les raisonnements qui peuvent

servir à justifier la philosophie corpusculaire dans sa supposition fondamentale.

Descartes

les connaissances doivent dériver d’un petit nombre de vérités primitives. donc l’investi-

-gation de la vérité doit se faire en allant de la Cause aux effets, de l’absolu au contingent

du simple au composé, la physique doit dériver de la mathématique – & il accorde

à la métaphysique une certitude plus gde qu’aux mathématiques. correspond. t VI.
( 163)

idées innées.

ne s’est pas compris lui-même. «l’... « L’esprit de l’enfant dans le sein de sa mère n’a pas moins en soi les idées

de Dieu, de lui-même etc. puis il reconnaît que ces idées n’existent en nous dans notre

esprit qu’en puissance, d’une manière implicite, il les considère seulement comme naturelles
(p. 186)



Bel aplomb de Descartes.

idées scientifiques

- L’esprit humain peut à priori déterminer toutes les propriétés de la matière lett. au P. Mersenne - corresp t VI. !

Il a séparé la pensée humaine du monde extérieur, l’a mise en regard d’elle-même, avant de

la replacer en face des objets. La philosophie est devenue, par lui, la conscience de la raison.

de la valeur de Descartes

Il a refusé toute autorité aux notions intuitives

a trop méconnu les lumières du sens-commun.

Il a préparé la voie à l’idéalisme, en détruisant tout rapport direct entre l’intelligence

& les objets du dehors.

a jeté du discrédit sur les méthodes d’observation.

a nié l’histoire. (v p. 203)

a dédaigné la preuve de l’existence de Dieu tirée de la contemplation de la nature

& cependant, il emploie cette même Cause finale pr expliquer à priori les lois de l’univers

d’après les desseins qu’il prête au Créateur.
( 208)

copie

morale

en morale, les souverains seuls ont le droit de changer qque chose aux mœurs. disc. sur la méth. part. 6.

Arnauld, comme Descartes,

refuse à l’esprit humain toute connaissance exacte & discute des objets extérieurs.

La logique de Port-Royal

offre toute la substance de la méthode de Descartes.

...

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titre vide

La conscience

p. Malebranche n’est qu’un sentiment, aussi bien que la sensation - & tous les

sentiments sont confus.

Dieu est le lien des esprits

, comme l’espace en un sens est le lien des corps

Les idées agissent sur nous.

elles nous sont donc supérieures. donc elles viennent de Dieu

Dieu est donc la seule cause.

« l’incrédulité quant aux apparitions surnaturelles des esprits est un prélude dangereux

qui ouvre la voie à l’athéisme. à l’axiome politique point d’évêque, point de roi

répond l’axiome métaphysique : point d’esprit point de Dieu » Henri More (Antid. adv. ath. praefatio)

Cudworth établit 4. genres d’athéisme.

l’athéisme cosmoplastique diffère de l’athéisme hylozoïque, en

ce qu’il n’abandonne rien aux jeux du hazard.

Hobbes suppose un pacte social -

Le droit de nature consacre l’esclavage, le droit d’aînesse. (Du citoyen)

Coward.

= la spiritualité & l’immortalité de l’âme sont une imposture du paganisme. ( 387

Spinosa.

se rattache aux éléates métaphysiciens et à Jordano Bruno.

nous errons parce que nous ne nous formons des choses que des notions mutilées

& tronquées, car nous ne sommes nous-mêmes que des parties & des fragments de

qqu’être pensant.

- « la Béatitude qu’il (Dieu) fait éprouver à notre âme n’est pas la récompense de la

vertu, mais la vertu même. elle se sert à elle-même de récompense & n’en accepte p

d’autres -

Boulainvilliers (réfut de Spinosa)

Il n’y a ni mal, ni bien positif. il n’y a qu’un calcul relatif des intérêts

individuels. aussi la morale peut être démontrée mathématiquement.

Locke

morale.

« aucune règle de morale n’est évidente par elle-même. toutes ont besoin de

démonstration » essai sur l’entendemt. liv I ch 2.

il a montré comment la réflexion produit un système entier d’idées.

– « toutes nos connaissance roulent sur qques idées. elles ne peuvent avoir d’autre

objet ».

tout en repoussant les idées innées, il a reconnu une loi de nature., aussi

intelligible que le sont les lois positives de l’État.

une cause de nos erreurs, c’est qu’on emploie des principes abstraits, sans en

avoir déterminé la valeur.

- L’hypothèse que le créateur aurait pu donner à la matière la faculté de

penser effraya Clarke & Bayle.
( 42. t. 3)

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gérando 3.

Leibnitz

la géométrie & le calcul ne sont qu’une branche de la métaphysique.

Pascal.

critérium

« les deux principes de vérité, la raison & les sens, outre qu’ils manquent souvent de

sincérité, s’abusent réciproquement l’un l’autre. » (Pensées

Dieu

- s’il y a un Dieu, il est infiniment incompréhensible ; nous sommes donc incapables de

connaître ce qu’il est, ni s’il est ».

genre & essence. Huet.

« les philosophes font consister l’essence dans le genre & la différence. Mais la différence

et le genre des choses ne peuvent être connus qu’autant qu’on connaît ces choses

elles-mêmes.

Toutes les choses de ce monde sont tellement liées entr’elles qu’il faudrait pr en concevoir

une, pouvoir suivre une chaîne infinie, que l’entendement de l’homme est incapable

d’embrasser.

critérium

Descartes lui-même a confessé que nous ignorons si Dieu ne nous a point créés de telle

nature, que nous nous trompions toujours.

ne serait-ce pas une pétition de principe que de vouloir prouver par la raison

que la raison est certaine. - & cependant quel autre moyen de le prouver ? (traité philosoph. de la faiblesse de l’esprit humain)

Pr trouver le vrai critérium il faudrait déjà connaître la vérité, ... pendant

que pr connaître la vérité, il faudrait posséder le critérium. Qu’importe la règle

si elle n’est droite. - & comment savoir qu’elle est droite ? »

P. Mersenne

= la philosophie, la jurisprudence, toutes les sciences & tous les arts ne peuvent acquérir

qu’avec l’aide des mathématiques leur perfection véritable - (traité de la vérité des sciences)

Les doutes élevés

sur le témoignage des sens & de la raison, portent à la religion un gd préjudice De ... Silhon. de la certitude des connaissances humaines liv Ier ch. 1er. Paris 1671.

nos idées

sont des modifications de notre âme. elles ne viennent de nulle part. elles sont l’acte de

notre esprit qui perçoit » - (Buffier. traité des premières vérités.

Sensualisme.

.. comme si cette philosophie attribuait aux sens l’empire de l’homme, si elle transpor-

tait dans le domaine de l’entendement les maximes qui accordent aux sens

une domination absolue dans le domaine de la volonté.

on a associé Condillac à Helvétius ! Laromiguière a vainement protesté contre

cette manie !

Condillac.

Condillac a combattu le matérialisme.

(préjugé contre )

« Le point où les sensations viennent subir la comparaison & le jugement ne peut

être qu’une substance, simple, individuelle, distincte du corps, une âme, en un mot.

La sensation n’est pr lui qu’un phénomène tout intérieur. - & dont l’âme

se rend témoignage - ce sentiment, c’est la conscience.
(t 3. p. 319).

- « c’est l’âme seule qui pense, parce que c’est l’âme seule qui sent » Logique ch. VII.

opposez cela à l’assertion de

Nourisson à propos du Sujet sentant.

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titre vide

Suffit-il pr connaître d’avoir des sens ? non sans doute ! car les mêmes sens nous

sont communs à tous - & nous n’avons pas tous les mêmes connaissances » Logique c. I

Faute commune à tous les philosophes :

vouloir trouver une explication unique pr des phénomènes complexes.

rapporter à une seule cause des effets nés d’un gd nombre de causes –

fonder chaque théorie sur un principe simple & absolu.

obtenir
(De gérando. 326)

« prquoi y a-t-il qque chose ?

« cette question terrible dont les philosophes n’ont pas été assez effrayés » – D’Alembert.

Le Cat. traité des sensations.

trois classes intellectuelle, animale, végéto-animale. cela rappelle les trois âmes des

péripatéticiens.

à la sensation immédiate de l’ordre intellectuelle, il rapporte les pressentiments

les visions, l’art du deviner, & de prédire - à la sensation animale ou

précordiale, la sympathie, - à la sensation végéto-animale toutes les cures

magnétiques.

une âme immatérielle, immortelle est seule capable du sentiment. Les fluides

ne sont que ses organes, tant pr les sensations que pr le mouvement.

L’existence de notre corps

& des autres objets extérieurs est douteuse pr quiconque raisonne sans préjugé. Buffon. De la nature de l’Homme.

Bonnet.

combine Locke & Leibnitz.

L’entendement

n’est qu’une sensibilité plus relevée que la sensibilité proprement dite. essai analyt sur l’âme.

- « y aurait-il qque rapport secret entre l’activité de la matière & l’activité de l’âme ?

la nature qui ne va point par sauts mais qui passe par degrés d’une production à

une autre production irait-elle encore par degrés des substances matérielles aux

substances spirituelles ? » Bonnet détourne la vue de cet abîme. essai analytique. C. VI.

immortalité de l’âme. preuve.

mendelshon. phaedon. « ce qui est simple n’a en soi aucun principe de destruction, & ne peut être anéanti

par aucune cause extérieure. or, il répugne à l’idée que nous avons de la bonté et de

la sagesse du créateur qu’il veuille anéantir son plus bel ouvrage ! »

Kant

a pensé qu’on n’avait pas pris un point de départ assez éloigné & il s’est

demandé «qu’est-ce que connaître & quel est la relation de la connaissance au

sujet qui connaît & à l’objet connu ? - quelle est la loi en vertu de laquelle

nous formons une chaîne des phénomènes observés ? - quel est le moyen

de distinguer dans nos idées la part qui est fournie par notre esprit

qui nous appartient en propre de celle qui est fournie par les objets qui

nous est donnée ?

- il y a aussi des jugements synthétiques à priori, c’est-à-dire qui ont lieu

sans recevoir aucune donnée de l’expérience.

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gérando 4

Kant.

Les lois lois ne peuvent être plus vraies que les fonctions dont elles sont dérivées. ces fonctions

ne peuvent être plus vraies que le sujet, le moi. le monde subjectif n’est qu’un

monde d’apparences - nous ne trouvons de point d’appui nul nulle part.

Dieu

vous devez désirer le plus gd bien - possible. l’existence de l’être suprême & l’immor

-talité de l’âme sont nécessaires à la possibilité du plus gd bien. Vous devez donc

croire à ces deux choses.

défauts de Kant.

L’attention du lecteur absorbée par le nombre prodigieux de notions intermédiaires

perd de vue la contradiction des termes extrêmes entre lesquelles elles sont placées.

en parcourant cette immense chaîne, la raison n’est plus révoltée parce que les

idées opposées sont séparées par un trop gd intervalle p. être simulta-

-nément aperçues.

difficulté de l’entendre.

- « Kant dont l’étude exige plusieurs années p. les allemands eux-mêmes, sans

qu’après cette longue épreuve il soit permis d’être bien assuré qu’on l’a

compris. Kant enfin qui prenant la philosophie elle-même de Leibnitz

et de Wolff pr son point de départ en suppose presque la connaissance comme

une préparation indispensable ! »