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Manuel de Philosophie moderne

Renouvier

1842.

Campanella.

considère le monde, comme un gd animal dans le ventre duquel nous vivons.

Bacon.

« mens humana luminis sicci non est. »

L’âme, comme un miroir courbe, déforme les objets & suppose dans la nature

plus d’ordre qu’il n’y a.

Descartes.

L’étendue

est l’attribut fondamental de la substance corporelle. - tout ce que nous attribuons

au corps ne pouvant conçu qu’après l’étendue.
( 63)

- nous ne pouvons avoir connaissance de ce qui est hors de nous que par l’entremise

des idées que nous en avons, donc : tout ce qui trouve en ces idées est nécessairemt dans

les choses »
66.
!

principes. 68. il doit y avoir dans la cause originaire d’une idée, au moins autant de

réalité qu’il en paraît objectivemt dans cette idée.

il y a plus de réalité dans la notion de l’infini que dans celle du fini - donc, l’infini doit

être conçu avant le fini & en est la cause.
( 69)

L’existence de Dieu

trois preuves.

est contenue dans l’idée que nous en avons. donc Dieu existe. autre preuve : Dieu peut exister - car l’existence possible peut lui appartenir comme

à toutes les essences, que nous concevons. - nous déduisons son existence de que nous avons l’idée, nous existons - ! »
70.

cercle vicieux de Descartes

: nous déduisons l’existence de D. du témoignage de notre conscience

& nous reconnaissons en même temps que notre Conscience vient de D.

Dieu

étant la première de toutes les vérités. toutes les vérités en procèdent. ( 74)

âme séparée du

... corps.

Dès que l’essence de la pensée peut être conçue sans mélange nous devons conclure que

Dieu a pu créer cette âme séparée de toute autre substance prvu qu’il l’ait voulu.
75.

Les facultés de l’esprit

ne sont pas des parties mais des modes.

au contraire, tout corps de sa nature & en particulier celui qui nous est uni nous

paraît composé de parties.
( 77)

Descartes

admet « une mémoire intellectuelle qui est assurément indépendante du corps » ( 78)

les idées innées

sont assoupies chez les enfants, troublées chez les fous. - car la pensée étant l’essence de

l’esprit, l’esprit ne pas la perdre.

Matière.

l’étendue : est son attribut

modes : grandeur, figure, mouvement

où il y a étendue il y a corps. par conséquent le vide est une chimère.

L’impénétrabilité, propriété de l’étendue. Car on ne peut concevoir qu’une

partie de l’étendue en pénètre une autre, à moins de la réduire au néant

ce qui n’est pas la pénétrer.

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Matière

La divisibilité absol appartient absolument à la matière - car il nous est impossible

de concevoir une des ces parties qui soit telle de sa nature qu’elle ne puisse se

diviser en d’autres encore & cela à l’infini.
95


Descartes aurait dû ajouter : donc la matière est infinie -

le mal.

ce que Dieu a voulu, c’est le vrai. nous ne devons nous étonner ni nous plaindre

comme c’est une perfection plus gde de connaître la vérité, même quand elle est à

notre désavantage que de l’ignorer, il faut mieux être moins gai & avoir plus de conn

- sances.
( 129)

Hobbes.

Le mot d’infini

n’a aucun sens. s’il s’applique à qque chose d’imaginable - il exprime seulemt la faculté de

notre entendement d’ajouter sans fin.

Le temps n’existe pas dans la pensée

Le tout & la partie sont des considérations arbitraires ( 159)

La liberté

est l’absence des obstacles extérieurs au mouvement.

l’Homme = malus puer robustus.

L’homme veut accuser qqu’un de sa torture. (v p. 165) de là, les puissances

invisibles, les dieux, de nés de la peur.

Le mot immatériel n’est pas dans la Bible.

v
p. 165.

nous sommes les jouets d’un phantasmatisme perpétuel. 167. toute la page -

différences entre Selon Platon & Descartes : suivant l’un les idées sont dans le monde. elles sont des substances.

suivant l’autre : elles sont dans l’homme & en Dieu ce sont des pen

Gassendi. l’atome

, tantôt regardé comme simplement massif & mécanique, - tantôt doué de qualités

vitales internes.

- le raisonnemt dépend des noms, les noms de l’imagination & l’imagination du mouve

-ment des organes corporels Hobbes -
189.
!

Mersenne. Cogito ergo sum.

- objections

pr conclure notre existence de notre pensée nous devons savoir premièremt

ce que c’est qu’être & que penser. - & avoir connaissance de cette connaissance.

Descartes répond que nous avons une connaissance intérieure, intuitive qui

précède toute connaissance -
192.

Dieu.

- objection de Caterus.

on ne peut concevoir qu’un être soit cause de lui-même, sans se précéder, & se

donne toutes les perfections, sans se connaître auparavant.
195.

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Manuel Renouvier

2.

Balthazar Becker

déduisit du système des causes occasionnelles ( de & de l’impossibilité de l’action de l’âme sur

le corps une négation des apparitions d’esprits. Balth. Becker Le monde enchanté

1694.

Spinosa.

ses rapports avec Fénelon. 237.

tout s’abîme en lui Dieu . pas de but à l’infini - Il n’y en dieu que dieu.

néant.

« il n’y a jamais qu’un moment qui nous sépare du néant. Maintenant nous en tenons

un, maintenant il périt, & avec lui nous périssons tous, si, promptement & sans

perdre de temps. nous n’en saisissons un semblable » Bossuet Sermons.

trinité de Spinosa.

( 259)

sa morale

: comprendre l’ordre. 261.

Malebranche.

- Dieu.

rien ne peut le représenter, si on y pense il faut qu’il soit. 268.

nous n’avons pas d’idées par nous-mêmes il faut donc conclure que nous voyons toutes

choses en dieu.

- il n’y a que des apparences. mais Dieu ne peut nous tromper. - il y a deux révélations,

l’une naturelle qui rend l’existence des corps probable, l’autre surnaturelle qui est la foi.
271.

« pensez-vous voir votre ami quand vous voyez un certain arrangement de matière qu’on

appelle visage ? »
(Conversat. chrétiennes, Malebr.) 275.
même page, une belle prière buddhiste .

– « par le libertinage nous forçons Dieu à nous donner du plaisir, en vertu des lois de l’union

de l’âme & du corps »

- Les bêtes n’ont pas d’âme, parce que n’ayant pas d’âme péché , elles ne peuvent souffrir.

(rech. de la vérité)

Leibnitz.

il existe des êtres simples, & primitifs, des monades, des points métaphysiques qui ont

qq chose de vital (!) & une sorte de perception. enfin si l’on veut, des atomes, non de

matière mais de substance. ces monades sont des forces primitives

le mal.

Vouloir comprendre comment le fini l’infini qui est tout bien ne fait pas le fini semblable à lui

c’est vouloir comprendre comment il n’existe pas seul.

la question du mal insoluble prquoi ne pas contempler avec soumission le fini dans

l’infini, le libre dans le nécessaire, la multiplicité dans l’unité, dans la monade.
( 288.

contre les Sensualistes.

Cousin. ph. du 18e siècle I 9. - contre la réflexion

avant Hobbes, Occam & Duns Scott avaient demandé si la matière ne peut pas penser.

Locke

Dieu a donné aux astres la faculté de penser s’attirer . il peut bien avoir donné aux hommes qui

sont constitués comme les astres par certains amas de matière, la faculté de penser.

Berkeley.

les qualités sensibles varient avec les sujets qui les perçoivent. - le temps ne peut être

connu que par la succession des idées dans l’âme de l’observateur. Comment donc ces

qualités pourraient-elles exister dans le corps & comme l’étendue que p ne peut

être rendue sensible que par une qualité seconde, chaleur, couleur etc. , il s’ensuit qu’on

ne peut recevoir comprendre aucune sensation hors de l’esprit, dans laquelle lequel

elle est, ou qui la perçoit immédiatement.

le substratum de la qualité sensible la matière ? - mais ce mot substratum,

ou suppose l’étendue dont l’existence objective est

déjà réfutée, ou bien

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qque chose d’invisible et ou d’impalpable, qui ne peut être l’objet réel d’une idée sensible

L’idée Cause

est un instinct, Hume - pr repousser les idées innées.

Collins

démontra que toutes les actions de l’homme sont déterminées ainsi que sa volonté & ses actes par leurs

causes, de sorte que la liberté est impossible.
( 331)

Morale Mandeville.

le bien c’est l’utile. apologie des vices par leur utilité sociale. ( 331)

Condillac.

« la pensée est la sensation transformée » - prquoi ne pas dire aussi que la sensation est une

pensée transformée ?
( 338)

Le Sens commun

ou bien il prononcera contre la raison. - ou bien en faveur de la raison - alors, il ne sera que

la raison même, si son jugement peut être motivé.

qualités premières & qualités secondes.

- pas de distinction raisonnable selon Berkeley.

les Écossais formèrent de nouvelles listes.
( 357.)

Kant

l’espace & le temps ne sont que des catégories de l’esprit, ne préjugeant rien sur l’existence des ch

Les connaissances synthétiques à priori empruntent les leur forme aux lois de la pensée

humaine - & cette forme s’impose en tre nous à tous les jugements, sans que nous puissions

conclure par la raison si elle convient ou ne convient pas à l’objet de notre connaissance

modèle de charabia. 362-363.

du fondement de la Connaissance.

371.

Le mot matière, extrêmemt vague. 371.

contradiction. 382 383.

Le principe de causalité ne peut se prouver (Descartes) & en général nous sommes obligés de partir

d’un principe indémontré pr démontrer tout le reste.

Les contradictions sont de l’essence même de l’être universel, en tant qu’il se manifeste, puisqu’i

n’y a vie qu’à la condition d’un compromis entre l’être & le néant. ... double source de t

devenir
(- Kant).

Morale

– principes – trois. - la nécessité morale. 2° la sympathie 3° l’honneur.

Solidarité principe nouveau. ( 440).

La société est ainsi assimilée au corps humain

qui se compose de plusieurs organes.
( 441).
– belle découverte ! la fable des membres

& de l’estomac est vieille !