Lettres de Mirabeau, 2
- Peinture exacte d’un moribond1  : « […] une sueur froide coule le long de sa face.
Son cœur bat lentement – son cœur ne bat plus. – Il meurt… Ah ! ne vois mourir
que moi et meurs aussitôt après. » (t. 4, p. 28)
- Histoire grotesque d’un commensal-jurĂ©-crieur Ă boire au roi – qui s’exerce Ă
crier la nuit, à Versailles et empêche Mirabeau2 de dormir. (p. 44)
- Admire Thomas et cite un beau fragment du panégyrique de Marc-Aurèle3 . (p. 86)
- Éloge de J-J. Rousseau calomnié, selon lui. – S’indigne du mariage de
sa veuve. (p. 190-191)
- « La comtesse d’Harcourt ayant perdu son mari en 1769, fit faire sa statue en
cire, l’habilla de la robe de chambre dont
il se servait et l’a fait
placer dans un fauteuil près du lit où elle a coutume de coucher. Plusieurs
fois par jour
elle va s’enfermer dans ce triste lieu pour s’entretenir
avec cette image muette et de la constance de son amour et de la vivacité
de ses regrets. » (p. 236)
- On avait fait croire à son père qu’il voulait le tuer. (p. 280)
- Fragment cynique d’une lettre de Dupont à Mirabeau : « Tu te noieras
dans ton sperme inconsidéré ». Il lui conseille la masturbation
d’après le précepte recommandé par les vers de
Pavillon4 . - ? –Réf. bibl.
- Dès qu’il a sa liberté, la passion de Mirabeau me semble tomber tout à coup. Il dit à Sophie qu’ils ne pourront se voir davantage, qu’il faudra beaucoup de prudence. Réf. bibl.