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catégorie de la raison à laquelle
nous rapportions notre jugement.
3° le beau doit renfermer en lui-même le rapport de conformité à un but mais de manière que ce rapport soit saisi sans que l’idée de but s’offre à notre esprit.
4° quoiqu'il ne soit pas accompagné d’une idée abstraite, le beau doit être reconnu comme objet d’une jouissance nécessaire. (v. p. 56) -
Schiller avait déjà réclamé l’union et
la conciliation des deux principes (v. p. 57) : l’éducation
esthétique doit intervenir pour opérer la conciliation
des deux principes car selon Schiller, elle
a pour but de façonner et de polir les
penchants et les inclinations, les passions,
de manière à ce qu’ils deviennent
raisonnables, et
que, d’un autre côté, la
raison et la liberté sortent de
leur caractère abstrait, s’unissent Ă
la nature, la spiritualisent, s’y
incarnent, et y prennent un corps. RĂ©f. bibl.
- Winckelmann fut conduit par