fermer

f°008 - Verso | f°009 - Recto  << Cote Antibes - vol. 066 - f°009 - Verso -  >> f°010 - Recto | f°010 - Verso

Cote : Antibes_066_f_009__v | ID_folio : 3633 | ID_Transcription : 3630 | ID_Image : 14412
dans de fortes individualitĂ©s. C’est l’époque oĂč rĂšgne ce
que les grecs appelaient la vertu ጀρΔτᜎ, bien distincte
de la vertu romaine Virtus . les romains sacrifiaient
tout Ă  l’état, Ă  l’idĂ©e de la rĂ©publique

– loin de là
les héros grecs qui tirent de leur spontanéité toutes leurs
actions la moralitĂ© et la libertĂ© Ă©manent d’eux et
sont en eux. ils sont libres et le manifestent –
Hercule – Achille – les Chevaliers de la table Ronde –
le Cid - il dépend (voy tome 1er   p  163-164.)

Dans l’ñge
hĂ©roĂŻque l’individu prend toujours la responsabilitĂ© de
son Action. ƒdipe, dont les crimes sont involontaires
se punit comme parricide et inceste – de mĂȘme la
famille n’est pas distinguĂ©e de l’homme. la faute
de l’aĂŻeul passe au petit-fils. Une race hĂ©rite de
la fatalité du crime de son chef.

l’art affectionne le rang des Princes
Ă  cause de la libertĂ© parfaite de volontĂ© et d’action
qui se trouve plus complÚtement réalisée dans la condition
du prince. dans les Ă©poques de guerre civile de
révolution les personnages subalternes jouissent
de cette libertĂ© de volontĂ© et d’action. ils se
dĂ©veloppent donc plus librement qu’ailleurs et
sont alors propres à l’art.

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé

Page de notes de lecture

Si vous avez relevé une erreur de transcription ou de normalisation, si vous pensez avoir déchiffré un mot illisible, prenez contact avec nous :