- sublime, l’apparence finie exprime l’absolu, mais
en le manifestant de
telle sorte que celui-ci s’élève
au-dessus d’elle et qu’elle ne peut atteindre
jusqu’à lui. Telle est, par exemple, l’idée de
l’éternité. Elle est sublime, si l’on veut
l’exprimer par le temps
fini, parce que le nombre
le plus grand est toujours insuffisant et peut
être sans cesse augmenté sans qu’on arrive jamais au
terme. Mais l’imagination indienne (c’est là ce qui
en fait la différence du sublime) ne met pas
dans ses représentations, en saillie, l’insuffisance
et le néant de ses formes sensibles comme
manifestations de la divinité : elle croit
précisément, par cette absence de mesure et
de limites, avoir détruit et fait disparaître
la différence
et la contradiction entre
l’absolu et sa manifestation extérieure.
(Brahmâ - Trimourti, p. 65-72)Réf. bibl.
- IdĂ©e de la gĂ©nĂ©ration naturelle mise Ă
la place d’une création
spirituelle.RĂ©f. bibl.
- « L'obscénité est poussée à son dernier degré » dit Hegel