Troisième section. De la forme romantique de l’art
- 4344.
- L’union de l’esprit et de la forme sous la réalité sensible
contredit par là même la véritable
conception de l’esprit.
L'esprit a pour essence la conformité de lui-même avec
lui-même, l’unité de son idée et de sa réalisation.
Il ne peut donc trouver de réalité qui lui corresponde
que dans son monde propre, dans le monde de
la conscience. RĂ©f. bibl.
- I. Le dĂ©veloppement de l’esprit s’élevant jusqu’Ă
lui-même, trouvant en lui ce qu’il cherchait
auparavant dans le monde sensible constitue le principe
fondamental de l’art romantique.Réf. bibl.
- Mais dès lors l’esprit sent que sa vraie nature ne consiste pas à s’absorber dans la forme corporelle. La forme est devenue quelque chose de subalterne, de tout extérieur : c’est la beauté spirituelle, la beauté latente résidant au fond de l’âme qui est devenue la chose principale, l’élément suprême. Réf. bibl.