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Cote : Antibes_066_f_049__r | ID_folio : 3711 | ID_Transcription : 3708 | ID_Image : 14646
4849.
l’objet est conforme à la vérité morale ou à la raison ou accidentel et insignifiant. Réf. bibl.
II. L'amour
est le renoncement à sa conscience personnelle, à son individualité propre qui ne se retrouve que dans autrui. Cet oubli de soi tel que celui qui aime n’existe plus pour lui, ne vit plus pour lui, constitue le caractère infini de l’amour. Réf. bibl.
Sentiment inconnu à l’antiquité : Pâris est regardé comme infâme. Où il est traité sérieusement, il apparaît comme un égarement coupable, comme une manie, une folie.Réf. bibl.
Le monde en opposition avec l’amour par ses mille liens sociaux peut fournir beaucoup de collisions. L'honneur est souvent en opposition avec lui. Réf. bibl.
Ce qui manque à l’amour romantique c’est le caractère général et absolu. C’est toujours l’individu qui aspire à se retrouver dans un autre, mais il n’est nullement occupé des grands intérêts de la vie humaine, la famille, l’État, les devoirs de sa position, dit Hegel. Mais n’est-ce pas là plutôt, ce qui en fait la beauté, la vitalité ? Et la niaiserie.1 Réf. bibl.

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé

Page de notes de lecture


Notes

1Les trois derniers mots semblent être un ajout postérieur de Flaubert, lors de la relecture pour Bouvard et Pécuchet.

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