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Cote : Antibes_066_f_053__r | ID_folio : 3718 | ID_Transcription : 3715 | ID_Image : 14667

Cours d’esthétique, Hegel, éd. Bénard

5253.Le beau
Hirt le fait consister dans le caractéristique, Goethe, dans l’expression.Réf. bibl.
« Ce qu’on est convenu d’appeler le bon goût n’ose s’attaquer aux grands effets de l’art ;  il garde le silence quand les caractères extérieurs et accessoires font place à la chose elle-même. » (p. 30)
Il n’est pas nécessaire que l’objet de l’art soit vivant. Il ne doit même pas l’être puisqu'il est destiné à satisfaire les intérêts de l’esprit et qu’il exclut tout désir. (p. 32)
Le principe de l’ironie
a pour point de départ la philosophie de Fichte, qui pose le moi, avant toutes choses.Réf. bibl.
Donc comme artiste, il n’y a que moi de sérieux,1 je dois regarder toutes les choses humaines comme insignifiantes. (v. p. 60 et suiv.)
L'art a son but en lui-mĂŞme
puisqu’il a pour mission de représenter le vrai dans une image sensible. Réf. bibl.
Le beau
est la manifestation sensible de l’idée. Réf. bibl.
Il n’y a rien de plus beau que les enfants
parce qu’en eux toutes les particularités (qui tendront2 plus tard à la profession, aux habitudes, aux singularités du caractère) sommeillent encore comme enfermées dans leur germe.(p. 124)
Jouffroy déclare qu’un enfant ne peut être beau.

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé

Page de notes de lecture

Titre de la page : Cours d’esthétique, Hegel, éd. Bénard


Notes

1La pensée de Fichte est pourtant résumée en ces termes : "Se développer sous le point de vue de l'art et du beau, c'est ce qu'on appelle vivre en artiste. Conformément au principe, je vivrai donc en artiste si toutes mes actions, tout mon extérieur restent pour moi un pur semblant, une apparence vaine qu'il dépend de moi de varier, de changer et d'anéantir à mon gré. En un mot, il n'y a, ni dans leur but, ni dans leur manifestation rien de sérieux. Pour les autres, il est vrai, mes actes peuvent avoir quelque chose de sérieux, parce qu'ils s'imaginent que j'agis sérieusement ; mais ce sont de pauvres esprits bornés à qui le sens et la capacité manquent pour comprendre le point de vue élevé où je suis placé et pour y atteindre." (t. 1, p. 61)

2Bénard parle quant à lui des "particularités qui tiennent à la profession" (t. 1, p. 123).

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