Hegel, Esthétique, 2
- 5354 L’art des jardins
- est une modification de l’architecture, l’application de ses
formes à la nature réelle.
On éprouve du dégoût à voir deux fois les jardins à surprises, ponts, ruines, ermitages, urnes, temples. (p. 244) C’est le caractère des grands maîtres
- de représenter la nature extérieure avec une vérité parfaite.Réf. bibl.
- « La détermination parfaite des choses nous les présente par leur
côté individuel et vivant. Autrement, ce n’est plus qu’une
abstraction qui
contredit l’idée même de réalité extérieure qu’elle
est censée reproduire. » (p. 257)
- ne doit apparaître que dans son harmonie avec l’élément intérieur de la représentation. Réf. bibl.
-
sur le luxe des arts, les dépenses qu’ils entraînent, ne
produisent leur
effet qu’autant que l’homme fait un retour
sur les misères et les nécessités de la vie, ce dont l’art exige
précisément que l’on écarte la
considération. (p. 266)
- non pour la vérité historique en elle-même, mais en vue d’un
intérêt de circonstance, pour donner par exemple des leçons aux princes ou
faire la satire du gouvernement.RĂ©f. bibl.
- Pour les Français, juger est la première affaire.(p. 285)
- doit constituer l’élément subalterne – et se plier au fond. L'œuvre doit être vraie pour tous les temps et tous les degrés de culture intellectuelle. (p. 287)