Hegel, Esthétique, 5
- 56 57. Giotto introduit le profane.
- Les innombrables détails sur la vie des saints qu’on glorifie par
la peinture refoulent en arrière le Christ et les apôtres – et le
profane entre dans la peinture.
RĂ©f. bibl.
T. IV
- La poésie
-
doit exprimer l’image présente à l’esprit, la représentation intérieure.
RĂ©f. bibl.
- L’image, l’intuition, la sensation, voilĂ
les véritables
matériaux que le poète doit façonner artistiquement. Les sons et les
mots ne sont que l’accessoire. (p. 136)
-
Ce n’est pas la chose en elle-même et son existence pratique
mais l’image qui est le but de la
poésie.Réf. bibl.
- peuvent à peine être appelés une
œuvre poétique. Nous ne devons considérer comme œuvre
d’art que ce qui est organiquement constitué. « Cette loi
est pour la poésie de la plus haute importance. » (p. 165)
-
a un autre but que l’art. La forme n’est pour lui qu’un
moyen. RĂ©f. bibl.
-
« L’œuvre poétique n’a d’autre but que la réalisation du beau
et la jouissance qu’il procure. Le but et son accomplissement
résident donc dans l’œuvre d’art elle-même, comme
complète en soi, et par là indépendante. » (p. 185)
- détruit la liberté de la représentation et y substitue l’asservissement à un but déterminé, qui n’a rien d’artistique.(p. 186)
- l’auteur ne doit rien déranger, il faut qu’il enregistre mille circonstances arbitraires. – Cette transformation est précisément le devoir de la poésie lorsque, par son sujet, elle se rencontre sur le même terrain que l’histoire. (p. 187)