- et cet avantage dont nous ne sentons plus le prix, leur
épargnait bien des vices ».
- DifficultĂ© actuelle de connaĂ®tre Ă
quoi s'en tenir sur le compte d'un homme - de lĂ , haines
déguisées,
défiances, dissolution des liens. « On ne vantera pas
son propre mérite, mais on rabaissera celui d'autrui ; on
n'outragera point
grossièrement son ennemi, mais on le
calomniera avec adresse. Les haines nationales s'Ă©teindront
mais ce sera avec l'amour de la patrie. »Réf. bibl.
- Et les mêmes causes sont aussi vieilles que le monde « l'élévation
et
l'abaisssement journalier des eaux de l'océan n'ont pas été plus
régulièrement
assujettis au cours de l'astre qui nous Ă©claire durant la nuit, que
le sort des mœurs et de la probité au
progrès des sciences et des
arts. On a vu la vertu s'enfuir à mesure que leur lumière
s'élevait sur notre horizon et le même phénomène
s'est observé
dans tous les temps et dans tous les lieux. » - Exemples deÂ
l'Égypte soumise par Cambyse, les Grecs, les Romains, les
Arabes et les Turcs - la Grèce conquise par la Macédoine.Réf. bibl.
- Rome commence à dégénérer au temps d'Ennius et de Térence
- et l'empire d'Orient - immoralité de la Chine, où les
lettres sont fort en honneur. RĂ©f. bibl.
- Au contraire les premiers
Perses et les Germains -Â Sparte chassait les artistes et les
savants tandis que Pisistrate faisait recueillir les poésies
d'Homère. « Il ne nous reste de ses habitants (Sparte) que
la mémoire de leurs actions héroïques. De tels monuments
vaudraient-ils moins pour nous que les marbres curieux
qu'Athènes nous a laissés ? »Réf. bibl.
- Voir p. 37 l'opinion de Socrate
sur les artistes et les savants.RĂ©f. bibl.
- À Rome tout déchoit
avec l'introduction des sectes philosophiques.
« Jusqu'alors les Romains s'étaient contentés de
pratiquer la
vertu ; tout fut perdu quand ils commencèrent
à l'étudier ». Réf. bibl.
- Ici vient la fameuse prosopopée de Fabricius : « Parmi nous, il est vrai Socrate n'eût point bu la ciguë, mais il eût bu, dans une coupe encore plus amère, la raillerie insultante et le mépris pire cent fois que la mort ».(p. 42)
IdĂ©e historiqueÂ