3.
-
« Que faut-il donc qu'ils apprennent ? Voilà certes une belle question.
Qu'ils apprennent ce qu'ils doivent faire Ă©tant hommes, et
non ce qu'ils doivent oublier ». Réf. bibl.
- Indécence, niaiserie
et immoralité des représentations de la sculpture. (p. 61- 62)
- Ces abus viennent de l'inégalité funeste
introduite entre les hommes par la distinction des talents
... « On ne demande plus d'un homme s'il a de la probitĂ©Â
mais s'il a des talents ni d'un livre s'il est utile, mais s'il
est bien écrit. » ... « Il y a mille prix pour les beaux discours
aucun pour les belles actions. Qu'on me dise, cependant, si la
gloire attachée au meilleur des discours qui seront couronnés
dans cette académie est comparable au mérite d'en avoir
fondé le prix. » - Démoralisation de la vertu du sage
en voyant la préférence des talents agréables sur les talents
utiles. RĂ©f. bibl.
- Mais de même que le remède se tire du mal
mĂŞme, dans la nature l'institution des
académies maintient
la pureté des moeurs et l'exige dans ses membres
(p. 64) -
Elles seront un frein aux gens de lettres - RĂ©f. bibl.
- Mouvement contre les philosophes - Dans l'antiquité on
n'avait point encore inventé l'art d'éterniser les extravagances
de l'esprit
humain. Mais grâce aux caractères typographiques
et Ă l'usage que nous en faisons les dangereuses rĂŞveries
des Hobbes et des Spinoza1 resteront Ă jamais.RĂ©f. bibl.
-  La vulgarisation des sciences et des lettres
et la facilité d'y aborder, chose funeste, aux individus :
« tel qui sera toute sa vie un mauvais versificateur,
un géomètre subalterne,
serait peut-ĂŞtre devenu
un grand fabricateur d'étoffes. » Il n'y a pas eu besoin
de maîtres pour les grands hommes. « Des maîtres ordinaires
n'auraient pu que rétrécir leur entendement en le
resserrant dans
l'étroite capacité du leur. » (p. 69)
- Jean-Jacques Rousseau appelle Bacon « le plus grand peut-être des philosophes ».Réf. bibl.