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qui lui fallait dans l'Ă©tat de nature -
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n'ayant entr' eux aucune
relation morale ils ne pouvaient être ni bons ni méchants
la pitié sentiment antérieur à la réflexion plus fort chez
le sauvage que … chez l'homme civilisé modérant dans chaque
individu l'activité de l'amour de soi-même, concourt à la
conservation mutuelle de toute l'espèce ( p 101.) -
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avec des passions
si peu actives et ce frein de la commisération « comme ils
n'avaient entr'eux aucune espèce de commerce, qu'ils ne connaissaient
par conséquent ni la vanité ni la considération, ni l'estime, ni
le mépris qu'ils n'avaient pas la moindre notion du tien
& du mien, ni aucune vĂ©ritable idĂ©e de la justice.. qu'ils neÂ
songeaient même pas à la vengeance (!) .. leurs disputes
eussent eu rarement des suites sanglantes si elles n'eussent point
eu de sujet plus sensible que la pâture. -
le sauvage ne sent que le besoin physique de l'amour « chacun
attend paisiblement l'impulsion de la nature s'y livre sans chaîne
avec plus de plaisir que de fureur et le besoin satisfait tout
le désir est éteint » ( 105). -
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ce n'est que dans la société que
l'amour a acquis … cette férocité qui nous effraie
pas d'inégalité chez les sauvages.
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l'inégalité physique
&
intellectuelle est développée
dans la société - chez le sauvage tous doivent être à peu près
pareils parce qu'ils ont les mĂŞmes antĂ©cĂ©dents - quant Ă
l'oppression quel en serait le but & comment pourrait-
elle s'exercer ? ( 112)
civilisé - & pas égoïste !
 & pas vindicatif.
Â
& pas d'oppression.
IIe partie.
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« Le premier qui ayant enclos un terrain s'avisa de dire ceci
est Ă moi et trouva des gens assez simples pr le croire fut
le vrai fondateur de la société civile » - mais cette idée de
propriété a dû se former tard.
l'homme primitif n'eut pas de -
le premier sentiment de l'homme fut celui de son existence
puis de sa conservation - puis celui qui l'invita à perpétuer
son espèce « et ce penchant aveugle dépourvu de tout sentiment
de cœur ne produisit qu'un acte purement animal : le besoin
satisfait les deux sexes ne se reconnaissaient plus, et l'enfant
même n'était plus rien à sa mère sitôt qu'il pouvait se
passer d'elle  » ( p  117)
famille.