| Fragments et références bibliographiques exactes |
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4. [Discours sur l'origine... - Rousseau - Politique t. 1]
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes].
Dans: Politique - t. 1 - 1790 |
[n°1]
lutte avec la nature - à mesure que le genre humain s'étend les peines augmentent - un hasard leur fait découvrir le feu - de là perception de certains rapports. - il conclut que la manière de penser de ses semblables était conforme à la sienne, de là il se fit des règles de conduite en vertu desquels il s'associait avec eux dans certaines circonstances ou les fuyait dans d'autres. le commerce n'exigeait pas un langage beaucoup plus raffiné que celui des corneilles ou des singes qui s'attroupent à peu près de même" - bientôt d'autres progrès, on creuse la terre on fait des cabanes - établissement et distinction des familles - le coeur se développe. "chaque famille devient une petite société d'autant mieux unie que l'attachement réciproque et la liberté en étaient les seuls liens" - (124) -
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 120-124.
Dans: Politique - t. 1 - 1790
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[n°2]
on songe à se procurer des commodités les hommes errans prennent une assiette fixe. il se forme des notions. elles se rapprochent - on vit en commun - de là des préférences. on s'apprécie mutuellement et chacun prétend avoir droit à la considération. de là sortirent les premiers devoirs de la civilité même parmi les sauvages... les vengeances devinrent terribles & les hommes sanguinaires et cruels
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 127-129.
Dans: Politique - t. 1 - 1790
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[n°3]
les Sauvages que nous connaissons ont eu un état antérieur où ils étaient purs. dans l'état de Nature l'homme n'est pas cruel. "voilà précisément le degré où étaient parvenus la plupart des peuples sauvages qui nous sont connus ; et c'est faute d'avoir suffisamment distingué les idées & remarqué combien ces peuples étaient loin du premier état de nature que plusieurs se sont hâtés de conclure que l'homme est naturellement cruel & qu'il a besoin de police pr l'adoucir tandis que rien n'est si doux que lui dans son état primitif
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 129.
Dans: Politique - t. 1 - 1790
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[n°4]
"plus on réfléchit, plus on trouve que cet état (le second) était le moins sujet aux révolutions, le meilleur à l'homme et qu'il n'en a dû sortir que par quelque funeste hasard qui pr l'utilité commune eût dû ne jamais arriver." 131.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 131.
Dans: Politique - t. 1 - 1790
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[n°5]
métallurgie agriculture. "Pour le poète c'est l'or et l'argent, mais pour le philosophe ce sont le fer et blé qui ont civilisé les hommes et perdu le genre humain"
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 132.
Dans: Politique - t. 1 - 1790
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[n°6]
de la culture des terres s'ensuivit nécessairement leur partage. et de la propriété une fois reconnue les premières règles de justice.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 136.
Dans: Politique - t. 1 - 1790
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Cote Montmorency - vol. 495 - f°008 - Recto - 
f°008 - Verso | f°009 - Recto