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Cote : Montmorency_495_f_008__r | ID_folio : 3633 | ID_Transcription : 3638 | ID_Image : 14413

4.

lutte avec la nature - Ă  mesure que le genre humain s'Ă©tend les
peines augmentent - un hasard leur fait découvrir le feu - de là
perception de certains rapports. - il conclut que la manière de
penser de ses semblables Ă©tait conforme Ă  la sienne, de lĂ  il se
fit des règles de conduite en vertu desquels il s'associait avec
eux dans certaines circonstances ou les fuyait dans d'autres.
Ce commerce n'exigeait pas un langage beaucoup plus raffiné que
celui des corneilles ou des singes qui s'attroupent à peu près de
même » - bientôt d'autres progrès, on creuse la terre on fait des
cabanes - Ă©tablissement et distinction des familles - le coeur se
développe. « chacunque famille devint une petite société d'autant
mieux unie que l'attachement réciproque et la liberté en étaient
les seuls liens »
- ( 124) -

on songe à se procurer des commodités
les hommes errans prennent une assiette fixe. il se forme des
nations. elles se rapprochent - on vit en commun - de lĂ  des
préférences. on s'apprécie mutuellement et chacun prétend avoir
droit à la considération. de là sortirent les premiers devoirs de la
civilité même parmi les sauvages... les vengeances devinrent
terribles & les hommes sanguinaires et cruels

les Sauvages que nous connaissons
ont eu un état antérieur où ils
Ă©taient purs.
dans l'Ă©tat de Nature l'homme n'est
pas cruel.
« voilà précisément
le degré où étaient parvenus la plupart des peuples sauvages
qui nous sont connus ; et c'est faute d'avoir suffisamment 
distingué les idées & remarqué combien ces peuples étaient loin
du premier état de nature que plusieurs se sont hâtés de 
conclure que l'homme est naturellement cruel & qu'il a
besoin de police pr l'adoucir tandis que rien n'est si doux
que lui dans son Ă©tat primitif


« plus on réfléchit, plus on trouve que cet état (le second) était
le moins sujet aux révolutions, le meilleur à l'homme et qu'il
n'en a dĂ» sortir que par quelque funeste hasard qui pr
l'utilité commune eût dû ne jamais arriver. »
 131.

J J.  ne se doute pas que le fer est d'une
invention récente.
métallurgie agriculture. « Pour le poète c'est l'or et
l'argent, mais pour le philosophe ce sont le fer et blé qui ont
civilisé les hommes et perdu le genre humain »

de la culture
des terres s'ensuivit nécessairement leur partage. et de
la propriété une fois reconnue les premières règles de justice.


« cette origine est d'autant plus naturelle qu'il est
impossible de concevoir l'idée de la

Transcription : Stéphanie Dord-Crouslé, Émeline Gorégues

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