Fragments et références bibliographiques exactes |
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[n°1]
"cette origine est d'autant plus naturelle qu'il est impossible de concevoir l'idée de la // propriété naissant d'ailleurs que de la main-d'oeuvre ; car on ne voit pas ce que, pour s'approprier les choses qu'il n'a point faites l'homme y peut mettre de plus que son travail. c'est le seul travail qui donnant droit au cultivateur sur le produit de la terre qu'il a labourée, lui en donne par conséquent sur le fonds, au moins jusqu'à la récolte, et aussi d'année en année ; ce qui faisait une possession continue se transforme aisément en propriété" (p. 136
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 136.
Dans: Politique - t. 1 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°2]
mais les talens n'étant point égaux, le laboureur ayant plus besoin de fer, le forgeron plus besoin de blé, l'inégalité naturelle se développa insensiblement avec celle de combinaison
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 137.
Dans: Politique - t. 1 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°3]
voilà toutes les qualités naturelles mises en action le rang et le sort de chaque homme établis non seulement par la quantité de bien et le pouvoir de servir ou de nuire mais sur l'esprit, la beauté, la force et ces qualités étant essentielles il fallut les avoir, ou les feindre - l'homme est assujeti par ses besoins aux autres, et il faut qu'il leur fasse trouver en effet ou en apparence leur profit à travailler pr le sien - de là jalousie, penchant à se nuire rivalité, tous les maux.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 138-139.
Dans: Politique - t. 1 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°4]
Quand les héritages se furent accrus au point de se toucher, ils ne purent plus s'étendre qu'en envahissant les uns sur les autres, les surnuméraires furent obligés de recevoir ou de ravir leur subsistance de la main des riches de là les rapines, les usurpations. les riches alors pr se défendre du nombre infini des pauvres qui les attaquait, en se déchirant eux-mêmes, imaginèrent les maximes principes de la société, d'un système de gouvernement. telle est l'origine de la société et des lois. - l'établissement d'une seule société exigea celle de toutes les autres.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 140-146.
Dans: Politique - t. 1 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |
[n°5]
origine du droit des gens. "et la loi civile étant devenue la règle commune des citoyens, la loi de nature n'eut plus lieu qu'entre les diverses sociétés, où sous le nom de droit des gens entr elle fut tempérée par qques conventions tacites pr rendre le commerce possible et suppléer à la commisération naturelle qui... etc." 146.
Référence exacte :
Rousseau, J.-J. - Discours sur l'origine et les fondemens de l'inégalité parmi les hommes [suivi de Notes]. - p. 146-147.
Dans: Politique - t. 1 - 1790 Voir la citation (1 occurrence) |