6.
Notes
-
l'homme frugivore
-
-
« il semble donc que l'homme ayant des dents et les
intestins comme les ont les animaux frugivores devrait
naturellement rangé dans cette classe » pr renforcer
cette bévue anatomique il cite un passage de St Jérôme
le tout pr démontrer que si l'homme est étant
frugivore, et les carnassiers ne se battant guères pr
la proie, l'homme primitif avait la plus gde facilité
de subsister & devait peu se battre (not 5) - & plus loin
p  225. -
voy. la long note 9 (
p
 195) qui est une diatribe véhémente
&
pleine d'une admirable verve sur l'homme civilisé. dans
nulle part il n'a été plus loin
les arts
&
les Sciences empĂŞchent -
« J'ai bien peur que quelqu'un
ne s'avise à la fin de me répondre que toutes ces gdes choses savoir les arts les Sciences & les lois ont été sagement
inventées par les hommes comme une peste salutaire pr
prĂ©venir l'excessive multiplication de l'espèce, de peur que ceÂ
monde qui nous est destiné ne devînt à la fin trop petit
pr ses habitants. » -
plus loin
R. croit que l'état de nature
développe la population « si l'on pense à l'excessive
population qui résulte de l'état de nature » (not 17. p 237) -
projet d'un voyage philosophique autour du globe.
(Ă la fin de la note 10 p. 219
-
rien autre que comme coït dans l'état de
nature. « car qqu'il puisse ĂŞtre avantageux Ă
l'espèce humaine que l'union de l'homme & de la
femme soit permanente il ne s'ensuit pas que
cela ait été établi ainsi par la nature » -
dans l'état de nature, une fois l'acte accompli
la femme n'a plus besoin de l'homme ni
l'homme de la femme - ils ne pensent plus l'un
Ă l'autre - ils ne se recherchent pas
mais ce serait lĂ le lieu de dire
copie Â
la multiplication de l'espèce .Â